Toutes vos interrogations de futur ou jeune parent sur votre santé ou celle de bébé sont légitimes, en particulier dans le contexte actuel de propagation du COVID-19.
Rassurez vous en contactant gratuitement nos experts en parentalité et recevez un avis professionnel à toutes les questions que vous vous posez !
Nous travaillons directement en lien avec les recommandations du Ministère de la santé et l’appui de professionnels médicaux : Pédiatres, Gynécologues, Puéricultrices, Sages femmes, Nutritionnistes, Écotoxicologues, Diététiciens, Allergologues.
Les bébés ne présentent que des formes modérées du SARS-Cov-2 voire aucun signe. Ils ont parfois 38°, des selles molles et le nez qui coule. Ils ne risquent rien. Ils sont peu ou pas contaminateurs. La maladie de Kawasaki, dont vous avez peut-être entendu parler, ne présente pas plus de risque dans ce cas que lors d’autres épidémies. C’est une affection que l’on connaît depuis plus de 50 ans, responsable d’atteinte cardiaque, souvent dans les suites d’une infection virale par exemple et qui se soigne très bien en milieu hospitalier.
Le suivi de grossesse est important, il doit être maintenu autour des 3 consultations échographiques. Les consultations intermédiaires (4ème et 6ème mois) peuvent être réalisées en téléconsultation pour les femmes à bas risque obstétrical, les consultations du 7ème et du 8ème mois peuvent être regroupées mais la consultation du 9ème mois se fera en présentiel. La consultation d’anesthésie peut se faire par téléphone.
Il est souhaitable de maintenir l’entretien prénatal précoce, ainsi que les séances de préparation à la naissance et à la parentalité, qui peuvent être réalisées en téléconsultation, afin de préparer les parents à la sortie précoce de maternité préconisée à 48 heures durant la pandémie de Covid-19.
NE PAS OUBLIER DE RESPECTER LE CALENDRIER VACCINAL ET DE CONTINUER À ALLER FAIRE VACCINER SES ENFANTS MÊME EN PÉRIODE DE CONFINEMENT.
Il est bien sûr autorisé de sortir avec les enfants pour les visites médicales.
Pour le reste, il n’est pas recommandé d’emmener bébé et les enfants pour faire ses courses ou dans des endroits fermés. Il est conseillé de continuer à limiter les sorties avec les enfants.
Toutefois, si vous souhaitez vous promener en famille, il faut veiller à ce que les enfants en bas âge soient gardés en poussette ou bien qu’ils restent auprès de vous. Évitez de sortir trop nombreux et privilégiez les sorties aux endroits et à des heures peu fréquentés.
Il est également important de continuer à respecter les gestes barrières (lavage des mains des adultes et des enfants avant et après les sorties) et les distanciations sociales.
Les gestes barrière sont à respecter au maximum :
En confinement il est important de maintenir une activité physique, pour cela :
Les apports en vitamines D peuvent être assurés par l’alimentation. La vitamine D est présente dans les poissons gras (saumon, maquereau, sardines, hareng, même en conserve), le fromage, les produits laitiers enrichis en vitamine D, les abats ou le beurre.
Depuis 2015, l’utilisation du Bisphénol A est interdite et la plupart des fabricants ont opté pour un plastique considéré plus sûr pour la fabrication des biberons. Cependant, en raison du manque de recul sur les substituts utilisés et par mesure de précaution, il est préférable d’utiliser des biberons en verre quand vous le pouvez (à la maison par exemple) puisqu’ils résistent mieux aux nettoyages. Ils sont certes un peu plus lourds et plus susceptibles de casser mais sont tout de même très solides.
Le lait maternel ou les préparations infantiles doivent rester l’aliment principal du nourrisson jusqu’à l’âge d’un an. La diversification correspond à l’introduction d’aliments solides dans l’alimentation de bébé. Elle peut être débutée entre 4 mois révolus (début du 5ème) et avant 7 mois. L’objectif de cette première phase de diversification est la découverte des aliments. Il s’agit d’introduire un nouvel aliment après l’autre pour la mise en place du répertoire alimentaire de l’enfant et pour éviter les allergies alimentaires.
Les légumes peuvent être proposés en premier puis environ 15 jours après les fruits. Ils doivent dans un premier temps être toujours cuits. Il est important de présenter un légume et un fruit à la fois, d’éviter les légumes trop riches en fibres (tels que le poivron, salsifis, choux, céleri, petits pois, navet et vert de poireau) et de privilégier les fruits doux en goût et bien mûrs.
Il est conseillé de ne pas limiter les apports en matières grasses car celles-ci jouent un rôle primordial dans le développement du cerveau.
Il est possible d’introduire des farines infantiles avec gluten dans le biberon à partir des 4 mois révolus (les aliments à base de gluten doivent être introduits pour prévenir la maladie cœliaque)
Après 7 mois, l’objectif de la deuxième phase de diversification est de compléter les besoins du nourrisson, de découvrir de nouvelles textures et de mettre en place progressivement les 4 repas par jour. Il s’agit donc d’introduire toutes les catégories d’aliments dont les aliments les plus allergéniques s’il n’y a pas de contre indications médicales (viande, poisson, œuf, produits laitiers, fruits à coque et arachide, céréales).
À 12 mois, l’enfant peut manger de tout.
Quelques précautions :
Le DHA fait partie des matières grasses, plus particulièrement des acides gras Oméga 3. On le retrouve principalement dans les animaux marins (les poissons gras comme le saumon, le thon, le maquereau, le hareng, la sardine et l’anchois, etc).
Le DHA favorise le développement cérébral et nerveux chez l’enfant, c’est pourquoi la nouvelle réglementation des laits infantiles impose entre autres l’ajout d’une teneur conséquente en DHA. Toutes les formules infantiles présentes sur le marché doivent désormais contenir une quantité minimum de DHA qui est 2 fois supérieure aux teneurs jusque-là mises en œuvre dans les laits infantiles. C’est pourquoi le DHA est souvent apporté dans les laits infantiles sous forme d’huile de poisson qui peut donner une odeur et un goût plus iodés.
Concernant le lait maternel, sa teneur en DHA dépend de l’alimentation de la femme allaitante.
La composition des laits infantiles est soumise à une réglementation très stricte fixée par une directive européenne.
Ainsi, même si les marques ont leur propre spécificité, tous les laits infantiles sont spécialement formaulés pour couvrir les besoins nutritionnels du bébé (à noter que le lait maternel reste la meilleure alimentation du nourrisson).
Attention, les boissons végétales (à base par exemple de soja, de riz, d’amande, etc.), ainsi que les laits d’origine animale (par exemple chèvre, ânesse, brebis, jument, etc.) ne conviennent pas aux nourrissons. En effet, ils ne permettent pas de couvrir leurs besoins et peuvent même entraîner une malnutrition avec des conséquences graves. En cas d’intolérance aux protéines de lait de vache ou autre allergie, des préparations pour nourrissons spécifiques peuvent être prescrits par des médecins. De manière générale, en cas de suspicion d’allergie ou d’intolérance, il est important d’en parler au médecin traitant ou pédiatre avant de changer de lait ou d’opter pour un lait spécifique.
Pour réchauffer la nourriture ou même le biberon de bébé, il est préférable d’utiliser des plats en verre ou en porcelaine plutôt qu’en plastique pour éviter que des composants du plastique ne migre dans la nourriture sous l’action de la chaleur.
Dès l’arrêt de la contraception, il est recommandé pour toutes les femmes qui désirent avoir un enfant de se supplémenter en acide folique (vitamine B9) pour favoriser le bon développement de l’embryon, et notamment du futur système nerveux du bébé. Il est nécessaire de prévenir le médecin traitant de ce désir afin qu’il puisse, entre autres, prescrire cette supplémentation.
L’alimentation du futur papa a également son importance, il est conseillé d’avoir une alimentation variée et équilibrée et une activité physique régulière pour les deux futurs parents.
Afin de diminuer les risques d’infection alimentaire, il est important d’être encore plus vigilants sur les règles d’hygiène de base pendant la grossesse :
Certains aliments sont également à éviter pendant la grossesse :
Pour les femmes enceintes qui ne seraient pas immunisées contre la toxoplasmose, quelques conseils viennent s’ajouter aux précédents :
Pendant la grossesse, il est recommandé de :
La consommation d’un goûter permet de faire face aux éventuelles « fringales » et limiter ainsi le grignotage. Cette collation est même conseillée pour faire face aux désordres digestifs liés à la grossesse. Ce quatrième repas peut être composé d’un produit céréalier (pain, biscotte, cracottes, muesli ou céréales natures, biscuits en évitant les plus gras et les plus sucrés), d’un fruit (cru ou cuit sous forme de compote sans sucre ajouté) et/ou d’un produit laitier (fromage, yaourt, fromage blanc, lait)
Les repères alimentaires actualisées pour les femmes enceintes seront bientôt disponibles.
La vitamine B9 est particulièrement importante pendant cette période puisqu’elle joue un rôle dans le développement du système nerveux de l’embryon.
Il existe deux sources principales de vitamine B9 :
Le fer compose l’hémoglobine. Cette substance présente dans notre sang permet d’alimenter tout le corps en oxygène. Or pendant la grossesse, le volume du sang augmente pour alimenter à la fois bébé et continuer à nourrir le reste du corps.
Le fer étant un élément primordial, voici quelques conseils :
L’iode est indispensable au bon fonctionnement de la glande thyroïde, responsable de la production de nombreuses hormones mais également au bon développement du cerveau du futur bébé.
Les principales sources en iode sont les suivantes :
Il convient également de privilégier le sel de table iodé, en quantité raisonnable.
Les oméga 3 sont des acides gras essentiels au bon fonctionnement cérébral. Pendant la grossesse et même les deux premières années de vie, les oméga 3 permettent un meilleur développement moteur et cognitif des bébés.
On retrouve les oméga 3 dans l’huile de colza, l’huile de noix, l’huile de soja, ainsi que les poissons gras (saumon, le thon, le maquereau, le hareng, la sardine et l’anchois) et fruits oléagineux (noix, noisettes, amandes).
Lors du recueil du lait maternel, il convient de se laver les mains, et de veiller à la propreté du plan de travail et du matériel utilisé.
Si le lait est recueilli en une seule fois, le biberon doit être bien refermé avec un couvercle étanche. Si le lait est recueilli en plusieurs fois, il est conseillé de le refroidir dans un nouveau biberon avant de l’ajouter à l’autre biberon. Il est important de bien noter la date et l’heure du premier recueil de lait sur le biberon.
À température ambiante, le lait maternel doit être consommé dans les 3 heures qui suivent le recueil. Sinon, le biberon de lait maternel peut être stocké :
Attention : le lait ne doit pas être stocké au freezer ou dans le compartiment à glaçons. Pour le décongeler, le lait doit être placé au réfrigérateur au moins six heures avant sa consommation. Le lait décongelé peut être conservé au réfrigérateur 24h, au delà, il doit être jeté. Le lait décongelé ne doit pas être recongelé.
Il convient de bien se laver les mains avant la préparation du biberon, et de veiller à la propreté du plan de travail et du matériel utilisé. Il est important de toujours utiliser la cuillère dosette issue de la boîte d’origine de la poudre de lait, de ne jamais faire de 1/2 dose avec la dosette et de veiller à bien respecter la règle de 30ml d’eau pour 1 dosette de lait infantile.
Idéalement, le biberon doit être préparé juste avant d’être consommé. Il est possible de proposer un biberon une heure maximum après sa reconstitution à température ambiante. Au delà, il doit être jeté. S’il a été réchauffé, le lait peut être donné au maximum 30 minutes après. De manière exceptionnelle, le biberon peut être préparé à l’avance et conservé au réfrigérateur à une température n’excédant pas 4°C, au plus pendant 48H.
Il est préférable de transporter l’eau dans le biberon et la poudre de lait dans un récipient adapté, et de les mélanger au dernier moment en cas de sortie.
Enfin, il est conseillé de varier les eaux utilisées pour la reconstitution du biberon et de s’assurer de choisir des eaux portant la mention « convient à l’alimentation des nourrissons ».
L’utilisation du youpala ou du trotteur est inutile et dangereuse car il induit un risque de chutes si vous avez des escaliers, de brûlures si votre enfant s’approche du four ou du radiateur ou encore de choc sur la tête s’il attrape des objets placés en hauteur. De plus, il retarde l’âge de la marche et induira souvent une marche sur la pointe des pieds.
Cela dépend des enfants ; le développement psychomoteur de chaque enfant est différent ; il n’y a aucun danger ni pour son dos ni pour ses hanches à l’installer assis sur vos genoux. Pour la chaise haute, il sera plus confortable s’il est stable, avec les pieds qui reposent sur le marchepied. Certains enfants tiennent bien assis dès 5 mois et d’autres pas avant 9 mois. Donc selon son équilibre, vous pourrez l’installer dans la pièce où vous vous trouvez et même si vous êtes proche, attachez-le avec un harnais 5 points. Certains enfants sont très rapides et peuvent s’extraire de la chaise haute dès que vous avez le dos tourné…
Installé sur sa chaise en toute sécurité, il vous verra bien et vous pourrez lui donner des cuillères en bois et autres vaisselles en plastique, par exemple, pour s’amuser à faire comme vous.
Vous pouvez l’installer au sol (il faut un plan dur et non un lit ou un matelas), sur un tapis d’éveil ou sur une couverture, dès ses deux mois afin de favoriser son développement moteur. Pour cela, mettez-le sur le dos, les jambes et les pieds dénudés car il a besoin de sentir les points d’appuis pour se tourner. Les chaussettes l’empêchent d’écarter les orteils pour appuyer au sol et les pantalons le font glisser alors qu’il a besoin de sentir les points d’appui de ses genoux. Si vous craignez qu’il ait froid, vous pouvez lui mettre un pull.
Installez des petits jouets adaptés à son âge (en évitant les jeux sonores) de part et d’autre de son visage et montrez-les lui. Petit à petit, le bébé aura envie de les attraper et se tournera sur le côté. De là, il passera de lui-même sur le ventre. Quand il sera plus moteur (vers 5-6 mois) vous pourrez l’installer sur un petit matelas en mousse ou en plastique (comme ceux que l’on utilise pour faire de la gymnastique) pour qu’il ne glisse pas, et ce afin de favoriser ses appuis.
C’est au sol que l’enfant prépare la marche. Rien ne sert de brûler les étapes : c’est en le laissant les franchir les unes après les autres, à son rythme, qu’il progressera.
Avant 3 ans, un enfant ne doit pas être exposé aux écrans. Évitez de mettre un enfant dans une pièce où la télévision est allumée, même s’il ne la regarde pas. Ne pas donner une tablette ou un smartphone à un enfant pour le calmer, ni pendant les repas, ni avant de dormir.
Soyez particulièrement attentif en cette période de confinement. Même si les enfants sont amenés à rester plus longtemps devant les écrans pendant cette période de confinement, veillez tout de même à respecter les recommandations ci-dessus.
Il est important de renouveler quotidiennement l’air de l’habitat en ouvrant les fenêtres durant 10 minutes au moins 2 fois par jour même en hiver. Aérez même en cas de pollution de l’air extérieur mais veillez à ouvrir la fenêtre lorsque les particules sont moins denses c’est-à-dire très tôt le matin ou tard le soir.
Pensez à nettoyer régulièrement les bouches d’aération du logement (une fois par trimestre environ). En plus de l’aération, assurez-vous d’avoir un bon système de ventilation, en utilisant par exemple une Ventilation Mécanique Contrôlée, pour permettre de renouveler en permanence l’air et lutter contre l’humidité et les condensations.
Il est fortement déconseillé de fumer à l’intérieur du logement et d’utiliser des bougies parfumées, de l’encens ou des parfums d’intérieur.
Pensez à aérer le logement pendant et après des travaux ou le ménage.
Évitez les cheminées à foyer ouvert qui sont sources de production de monoxyde de carbone.
En cette période de confinement, nous passons beaucoup plus de temps dans notre logement, veillez donc à aérer très régulièrement pour renouveler l’air.
Il est préférable de choisir des babyphones analogiques avec émissions d’ondes non pulsées et déclenchement automatique à la voix. Il est également conseillé de placer le babyphone à plus d’1m50 du lit.
Il est cependant déconseillé d’utiliser l’application iPhone babyphone, car elle émet des hyperfréquences en continue.
Oui il est possible d’utiliser le wifi ou le bluetooth dans la maison avec son bébé avec quelques précautions :
Il est important de bien choisir les matériaux ou meubles installés dans la maison pour éviter d’introduire de nouveaux polluants. Pour cela il est possible de se fier à l’étiquette sur les produits de construction et de décoration indiquant le niveau d’émission de polluants volatils, (dans le cas d’achat de nouveaux meubles, cela ne concerne pas les anciens meubles).
Avant d’installer un nouveau meuble pour la chambre de bébé, le laisser quelques jours dans un endroit très ventilé. Évitez de faire des travaux et de meubler la chambre du bébé dans les deux mois précédant la naissance.
Choisissez des jouets présentant le marquage CE qui atteste de la conformité aux réglementations européennes. De plus, privilégiez les jouets faits de matériaux naturels comme le bois, la laine, le coton.
En cas de jouets en plastique, privilégiez les jouets mentionnant “Sans PVC” ou “Sans phtalate”.
Pour les enfants de moins de 3 ans :
Évitez de faire de travaux ou de meubler la chambre de bébé dans les deux mois précédant la naissance. Évitez de faire des travaux en présence de bébé. Quand vous réalisez des travaux, éloignez les femmes enceintes et les enfants.
Aérez bien pendant et après le bricolage ou les travaux de rénovation ou de décoration.
Pour peindre la chambre du bébé choisissez des peintures à l’eau sans composés organiques volatils. Regardez l’étiquette pour vous assurer du niveau d’émission dans l’air intérieur et pensez à repeindre la chambre au plus tard 2 mois avant la naissance. Enfin, n’oubliez pas de bien aérer la pièce.
Pendant le confinement, pensez à aérer de manière importante si vous réalisez des travaux. Si vous en avez la possibilité, reportez les travaux à une date à laquelle vous ne serez pas amenés à rester dans votre logement.
Le bain doit être un moment de détente, de jeux et de relations partagé avec bébé ! Vous pouvez le donner à tout moment de la journée, il n’y a pas de règle. Cependant, il peut être intéressant de le donner au même moment pour ritualiser la journée afin de rassurer le bébé (si c’est le matin = tous les matins, si c’est le soir = tous les soirs). Vous pouvez baigner le bébé tous les jours avec un savon végétal et surgras. Certaines équipes de maternité préconisent de ne savonner qu’un jour sur deux et de laver le bébé à l’eau claire les autres jours, dans les 15 jours qui suivent la naissance environ. Il est recommandé de limiter le nombre de produits cosmétiques appliqués sur la peau du bébé car certaines substances peuvent facilement la traverser.
Assurez-vous systématiquement de la température avant de plonger le bébé dans l’eau (36°C-37°C) en trempant votre coude, même si vous possédez un thermomètre de bain. Introduisez le bébé dans l’eau par les pieds, puis les jambes, le siège, le dos. Tenez toujours votre bébé comme on vous l’a montré à la maternité : Sa tête reposant sur votre avant-bras et votre main en pince sous son aisselle. Vous pouvez le faire flotter et jouer avec lui. Sortez-le lorsque l’eau refroidit ou qu’il manifeste de la fatigue. En aucun cas, vous devez laisser votre bébé sans surveillance dans l’eau.
Évitez de savonner votre enfant hors de l’eau sur la table à langer car il y a des risques de chutes du bébé (l’équipement à la maternité est différent de chez soi). De plus, le fait d’être nu entraîne de l’insécurité chez le bébé qui va se mettre à pleurer et entrainera du stress chez les parents. Enfin, être nu et mouillé hors de l’eau va lui faire consommer beaucoup de calories par déperdition de chaleur.
À la sortie du bain, vous pouvez envelopper bébé dans une serviette sèche et réchauffée préalablement sur le radiateur. Essuyez-le soigneusement en commençant par la tête et en finissant par les parties les plus sales. Séchez bien les plis en tamponnant et n’oubliez pas ceux du cou et des aisselles toujours un peu difficile à atteindre .
Il est préférable d’attendre quelques semaines avant de couper les ongles des bébés mais vous pouvez le faire dès que l’enfant commence à se griffer, vers l’âge de 15 jours ou 3 semaines. Pour cela, il vous faut du matériel pour bébé (petits ciseaux bouts ronds ou petit coupe ongles). Touchez son doigt et ne coupez que le bout qui pique ou qui est long. Favoriser ce soin lorsque bébé dort profondément, surtout au début lorsque vous n’êtes pas encore à l’aise, afin qu’il ne s’agite pas trop.
Le choix des couches jetables repose indéniablement sur leur praticité. Aujourd’hui de nombreuses marques se développent offrant une large possibilité de couches jetables aux parents ! Mais pas facile de s’y retrouver et d’être rassuré(e) tant le sujet des couches jetables a fait l’objet de nombreuses discussions. Pour plus d’infos vous pouvez consulter notre E-book « Le guide de la couche« .
Outre l’impact environnemental de la couche jetable dû aux matières premières utilisées, à sa fabrication et à son usage unique, c’est aussi l’innocuité de certains de ses ingrédients qui a été remis en question.
Suite à l’analyse de la composition des couches jetables, des résidus de substances chimiques dangereuses ont été retrouvées dans celles-ci. L’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) a alors recommandé aux fabricants de renforcer les contrôles de fabrication des couches, d’améliorer leur composition et de faire part de plus de transparence envers les consommateurs. De plus, l’agence travaille actuellement sur une proposition réglementaire qui vise à interdire et/ou limiter la présence de nombreuses substances chimiques.
À noter que les marques se sont déjà engagées pour améliorer la composition de leurs couches et indiquent désormais les ingrédients sur les emballages.
Il existe plusieurs labels ou déclarations qui permettent d’y voir plus clair pour se retrouver dans l’univers des couches jetables :
La certification Oeko-Tex standard 100 créé en 1990, garantit de nombreux contrôles pour détecter la présence de substances nocives, sur le produit fini mais également tout au long de la chaîne de fabrication. C’est un label privé qui est contrôlé par des organismes choisis par l’association Oeko-Tex.
Attention le label Oeko-Tex se décline selon 3 visuels différents qui ne garantissent pas tous les mêmes critères : Oeko-tex standard 100 garantit que le produit a été testé sur les substances nocives, alors que le Oeko-tex Leather standard est apposé pour les produits à bases de cuir et que le Oeko-tex Made in green ajoute le critère durable.
Les logos 0% sont souvent suivis des ingrédients exempts du produit. Pour les couches jetables, il est préférable d’en choisir sans lotion, parfums ni colorants.
Le procédé de blanchiment au chlore entraîne la production de résidus toxiques qui peuvent se retrouver dans les couches. Ce logo permet de distinguer les couches jetables qui n’ont pas subi de traitement au chlore.
Les produits portant la mention « hypoallergénique » doivent avoir subi des tests réglementés sur un panel d’utilisateurs. Si le produit présente la mention « Allergènes Contrôlés », il ne doit contenir aucune des substances classées comme allergènes, ni celles listées par les experts de l’ARCAA (Association de recherche clinique en allergologie et asthmologie).
Le Nordic Swan est un label public créé en 1989 par le Conseil Nordique de l’écolabellisation. Il garantit la limitation des impacts environnementaux tout au long du cycle de vie de la couche (production de la couche, énergie nécessaire à la production…) mais exige aussi qu’au moins 50% de fibres de bois utilisées soient certifiées issues de forêts gérées durablement (labels FSC ou PEFC), l’utilisation de coton biologique, le respect de critères « Nordic Ecolabel » pour les mousses utilisées ainsi qu’une réduction de la toxicité humaine et aquatique…
Ce label public créé en 1992 par la commission européenne est certifié par un laboratoire indépendant (AFNOR certification). Il prend en compte principalement des critères sanitaires et environnementaux. L’écolabel européen est apposé sur les produits de protections hygiéniques absorbantes à usage unique (notamment les couches pour bébé). Il prend en compte le cycle de vie des couches (garantissant ainsi un impact environnemental réduit), il interdit certaines substances dangereuses (l’utilisation du Chlore comme agent blanchissant, l’utilisation des teintures sur la couche en contact avec la peau, l’utilisation des parfums…), il limite les traces de plomb et de chrome dans les plastiques composants la couche et garantit qu’au moins 25 % des fibres de bois utilisées soient issues de forêts gérées durablement (Labels FSC ou PEFC)
Il s’agit d’un label privé créé en 2005 et contrôlé par des organismes certificateurs agréés. Il garantit la limitation des impacts environnementaux tout au long du cycle de vie de la couche (production de la couche, énergie nécessaire à la production…) mais aussi l’utilisation d’au moins 95% de fibres issues de l’agriculture biologique dans le cas où la couche porte la mention « biologique », l’éviction des métaux lourds, du formaldéhyde, de solvants aromatiques, d’OGM et du chlore comme agent blanchissant. Enfin, le label GOTS affiche clairement des exigences sociales telles que l’élimination du travail forcé, l’abolition de la discrimination, des horaires décents, la régularité de l’emploi…
Ce label créé en 2009 témoigne de la capacité de renouvellement des produits (le nombre d’étoiles rend compte du pourcentage de matières premières renouvelables). C’est un label géré et contrôlé, par TUV Austria Belgium ou Vinçotte, qui prend en compte l’impact sur l’environnement.
Il s’agit d’un label environnemental international privé créé en 1993 par le FSC (organisme international à but non lucratif). Il assure que les produits sont issus de forêts gérées durablement mais aussi que les pratiques forestières limitent les impacts environnementaux sur la faune, la flore et les populations locales.
Créé en 1999, le label PEFC est un label environnemental Français qui garantit que le produit est issu d’une forêt gérée durablement (respect et maintien de sa biodiversité, respect des sols et eaux…).
Les sites internet et services consommateurs des fabricants de couches jetables permettent de vérifier les labels des marques et leurs engagements en terme de qualité, sécurité des ingrédients et d’impact environnemental.
Les couches lavables présentent plusieurs avantages et sont désormais compatibles avec nos vies modernes !
Tout d’abord, elles sont faciles d’utilisation et d’entretien : système tout en un, tissus imperméables, feuille de protection pour les selles, boutons pression ou à scratch,… rien à voir avec les langes d’auparavant.
Ensuite, elles sont économiques car même si le coût à l’unité est plus cher, le coût de revient est deux à trois fois moins cher que les couches jetables, surtout si elles sont réutilisées pour d’autres enfants.
Enfin, les couches lavables sont aussi plus écologiques, seulement si les recommandations d’utilisation et d’entretien sont bien respectées.
Besoin d’informations supplémentaires ? Notre Ebook consacré au sujet devrait vous aider à en apprendre plus sur le sujet !
L’usage des couches lavables peut entraîner un impact environnemental, dû à la consommation d’eau et d’énergie mais aussi à l’utilisation de lessive pour les nettoyer. Il convient de bien respecter les recommandations suivantes :
Il est aussi possible de louer des couches lavables et de les faire entretenir par une société de nettoyage
Pour en savoir plus sur les couches jetables, n’hésitez pas à lire notre Ebook dédié au sujet !
Il existe 2 grands modèles de couches lavables :
La feuille de protection se dépose au fond de la couche pour récolter les selles. Celle-ci peut être réutilisable ou jetable.
Il est également possible de placer un insert ou une doublure en plus pour augmenter l’absorption si nécessaire (la nuit par exemple).
Il existe également plusieurs tissus différents, et leurs origines peut être très variées (issues de l’agriculture biologique ou non).
Les principales sont les suivantes :
Certains labels peuvent être intéressants à prendre en compte :
La certification Oeko-Tex standard 100 créé en 1990, garantit de nombreux contrôles pour détecter la présence de substances nocives, sur le produit fini mais également tout au long de la chaîne de fabrication. C’est un label privé qui est contrôlé par des organismes choisis par l’association Oeko-Tex.
Attention le label Oeko-Tex se décline selon 3 visuels différents qui ne garantissent pas tous les mêmes critères : Oeko-tex standard 100 garantit que le produit a été testé sur les substances nocives, alors que le Oeko-tex Leather standard est apposé pour les produits à bases de cuir et que le Oeko-tex Made in green ajoute le critère durable.
Le GOTS est un label privé créé en 2005, contrôlé par des organismes certificateurs agréés. Il garantit la limitation des impacts environnementaux tout au long du cycle de vie de la couche (production de la couche, énergie nécessaire à la production…) mais aussi l’utilisation d’au moins 95% de fibres issues de l’agriculture biologique dans le cas où la couche porte la mention « biologique », l’éviction des métaux lourds, du formaldéhyde, de solvants aromatiques, d’OGM et du chlore comme agent blanchissant. Enfin, ce label affiche clairement des exigences sociales telles que l’élimination du travail forcé, l’abolition de la discrimination, des horaires décents, la régularité de l’emploi…
Le Naturtextil, est un label dont le contrôle est assuré par un laboratoire indépendant. Il garantit la fabrication et la production de matières textiles de haute qualité, dans le respect de critères environnementaux et sociaux. Les principaux critères d’obtention sont :
Les sites internet et services consommateurs des marques peuvent être un moyen de vérifier les engagements en termes de qualité et de sécurité des matières utilisées.
Et si vous souhaitez en savoir plus sur les couches lavables, n’hésitez pas à lire notre Ebook dédié à ce sujet !
Choisissez si possible des textiles pour bébé labellisés.
Il est recommandé de préférer des fibres naturelles comme le coton, doux absorbant et bio si possible.
Lavez systématiquement un vêtement avant de le porter une première fois.
Si un produit dégorge trop au premier lavage, lavez le une deuxième fois. Ne pas l’utiliser s’il dégorge encore lors du second lavage.
À éviter :
Tips :
Pour le change, limitez le nombre de produit, utilisez de l’eau et un savon simple (ou labellisé) pour éviter de laisser des résidus de produit sur la peau fine et fragile des bébés.
Évitez d’utiliser des produits sans rinçage pour le change (lingettes, laits de toilette…) car ceux-ci restent longtemps en contact avec la peau.
Le liniment utilisé sur du coton pour le change est aussi souvent conseillé pour nettoyer les fesses. À noter qu’il nettoie moins bien que l’eau et le savon et qu’il n’est pas à appliquer sur des fesses irritées.
A l’extérieur, l’usage de lingettes jetables peut s’avérer pratique, préférez alors celles qui ne contiennent pas de phénoxyéthanol, parabène et parfums.
Vous pouvez donner un bain à votre bébé tous les jours si vous le souhaitez, cependant un bain tous les deux ou trois jours est suffisant dans la mesure ou bébé se salit peu (en dehors des périodes de chaleur et régurgitations). Assurez-vous cependant de nettoyer dès que nécessaire ses mains et son visage ainsi que ses organes génitaux et ses fesses à chaque changement de couche.
La baignoire d’un bébé doit être adaptée à la morphologie et au stade de développement de bébé. S’il ne tient pas assis, vous pouvez utiliser une baignoire pour bébé privilégiez alors celles qui se posent directement sur le sol, plus stables que celles à pieds. Il est également possible d’utiliser la baignoire de la salle de bain en plaçant un siège de bain pour bébé ou un transat de bain si votre bébé pèse moins de 8kg et mesure moins de 70cm. Assurez-vous alors en permanence que le siège reste bien stable afin d’éviter que bébé ne glisse.
Si bébé tient assis, vous pouvez utiliser la baignoire de la salle de bain en plaçant un tapis antidérapant au fond ou en plaçant bébé dans un anneau bain.
Dans tous les cas, utilisez du matériel conforme aux normes de sécurité et surveillez en permanence bébé en ne le quittant jamais des yeux pour éviter le risque de noyade.
Pour donner le bain à bébé, veillez à ce que la température de la salle de bain se situe entre 22 et 25°C et évitez les courants d’air dans la pièce.
Faites couler 8 à 12 cm d’eau, en terminant par de l’eau froide pour refroidir le robinet. Mélangez l’eau pour homogénéiser la température et à l’aide d’un thermomètre vérifiez que l’eau n’est pas à plus de 37°C.
Préparez tous le matériel nécessaire au bain de bébé et placez-le à proximité de la baignoire, placez également une serviette propre et sèche sur la table à langer. Préparer tout cela vous permettra de ne pas quitter bébé des yeux pendant le bain.
Vous pouvez laver le corps de bébé avec un produit nettoyant sans savon les cheveux de bébé avec un shampoing doux pour bébé. Procédez au nettoyage en commençant par les parties les plus propres pour finir par les parties les plus sales : commencez ainsi par la tête, puis le corps, le sexe et terminez par les fesses. Rincez bébé avec l’eau du bain. Tout cela se fait à la main, vous pouvez également utiliser un récipient pour le rinçage.
Il est également possible dans les premières semaines de savonner bébé directement sur la table à langer et le rincer dans la baignoire.
Pour vous assurer que bébé n’ait pas froid, baignez le dans une eau tiède mais pas au-dessus de 37°C. Le bain doit être court, quelques minutes suffisent. Lorsque vous le sortez du bain, couvrez le directement avec une serviette sèche. Séchez bébé sans frotter, en commençant par le haut du corps et en insistant sur les plis (cou, aisselles, doigts, fesses). Si bébé semble avoir froid, couvrez le haut de son corps pendant que vous séchez le bas. Habillez ensuite rapidement bébé pour le maintenir au chaud.
En attendant que le cordon ombilical tombe tout seul, il est important de le maintenir propre et sec. Pour cela nettoyez le à l’eau tiède et au savon avec un gant de toilette propre ou des compresses puis rincez et séchez complètement le cordon ombilical à l’aide de compresses sèches et de cotons tiges.
Les soins du cordon doivent être effectués au moins une fois par jour, après le bain par exemple et aussi souvent que nécessaire lorsque le cordon est souillé.
Repliez le bord de la couche pour qu’il ne recouvre pas le cordon.
Si le cordon ombilical ne sèche plus, se ramollit, rougit ou devient odorant, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien pour désinfecter le cordon.
Une fois que le cordon est tombé, continuez de réaliser les mêmes soins sur l’ombilic jusqu’à la cicatrisation complète.
Si des sécrétions blanches s’accumulent dans le coin des yeux de bébé, vous pouvez les nettoyer en versant quelques gouttes de sérum physiologique dans les yeux et en essuyant les dépôts à l’aide d’une compresse en allant de l’intérieur vers l’extérieur de l’œil.
Lorsque votre bébé éternue, il évacue les petites mucosités. Pour bien lui dégager le nez, vous pouvez faire des chandelles avec du coton, les humidifier avec de l’eau du robinet et les rentrer en tournant le coton entre vos doigts. Il n’est pas nécessaire d’utiliser du sérum physiologique tous les jours mais n’hésitez pas à le faire s’il semble enrhumé. Il est possible d’utiliser un mouche bébé de manière occasionnelle et sur indication médicale lorsque le sérum physiologique ne suffit pas.
Il n’est pas nécessaire de nettoyer les oreilles d’un bébé, le plus simple est d’immerger suffisamment la tête dans le bain jusqu’aux oreilles afin que l’eau nettoie le pavillon de l’oreille et de sécher grossièrement ensuite avec une serviette sèche et propre.
Attention il est important de ne pas toucher le conduit. À noter également que l’utilisation du coton tige est vivement déconseillé. En revanche, il faut bien laver avec du savon et rincer / sécher derrière les oreilles afin d’éviter les irritations
Contrairement à ce qui a été longtemps recommandé, il n’est pas nécessaire de stériliser les biberons et tétines.
Un bon nettoyage après chaque tétée suffit : faire un premier rinçage à l’eau froide, puis laisser tremper le biberon et la tétine dans de l’eau chaude avec du liquide vaisselle et nettoyer à l’aide d’un goupillon, à changer tous les mois. Bien rincer et laisser sécher sans essuyer.
Par ailleurs, il est préférable de choisir un biberon en verre plutôt qu’en plastique car il sera plus résistant à l’usure et à la chaleur du lave-vaisselle.
La poussée dentaire, une infection virale, une gastroentérite mais aussi un changement de marque de couche ou des changes trop espacés peuvent entrainer des irritations des fesses et des organes génitaux de votre bébé. La plupart du temps, il s’agit d’irritation et non de mycose.
Il faut savonner au maximum les fesses de votre bébé quand elles sont irritées. Baigner les fesses dans une bassine ou un lavabo, savonnez-les avec un gant ou vos mains (c’est le savon qui retire les germes), rincez et séchez bien partout et dans les plis. La douche est à éviter puisqu’il est difficile de bien tenir votre enfant avec le pommeau en main, et les bébés ont souvent peur du bruit et de la pression de la douche. Vous pouvez appliquer une crème cicatrisante pour les fesses
Lorsque les fesses sont abîmées, n’utilisez pas ou peu le liniment ou les lingettes ou de l’eau seule surtout pour le nettoyage des selles. La clé : c’est le savon. Privilégiez si possible les savons neutres sans parfum (comme par exemple les savons de parapharmacie ou de pharmacie : mustella, bioderma, uriage, aderma, roche posay, avène, etc.)
Les poussées dentaires sont à l’origine de nombreux symptômes dont la plupart sont imaginaires notamment la fièvre. Oui, cela peut étonner mais c’est pourtant une réalité !
Lors des poussées dentaires, votre bébé bave et a envie de tout mordre (ses doigts, les vôtres, les jouets …). La douleur est le plus souvent modérée, bien soulagée par le paracétamol. Les selles sont souvent modifiées, plus molles, plus acides. Ainsi, les fesses peuvent rougir, voire s’irriter.
Les poussées dentaires ne sont pas responsables de fièvre contrairement à une idée reçue très répandue. De nombreux virus avec peu de symptômes sont une cause de fièvre isolée ; le plus souvent cela guérit en 2 à 3 jours. On constate d’ailleurs beaucoup d’épisodes fébriles de ce type pendant les périodes hivernales alors qu’en période estivale, ils sont beaucoup plus rares pourtant les dents poussent quelle que soit la saison !
Ainsi si votre enfant a de la fièvre, parait fatigué et vous inquiète, ne pensez pas que la poussée dentaire est responsable et consultez votre médecin, notamment si la fièvre dure au-delà de 3 jours même si les dents poussent !
La fatigue et/ou les pleurs et/ou les réveils nocturnes sont souvent mis sur le compte des poussées dentaires. Le plus souvent, ces signes sont d’une autre origine. Dans le doute, il ne sera jamais dangereux de donner du paracétamol après avoir vérifié la température.
Mon bébé est enrhumé, éternue, a le nez qui coule, fait des bulles avec son nez, se frotte le nez et commence à tousser surtout en position couchée. Il faut alors lui laver le nez notamment avant l’heure du repas et la nuit s’il se réveille. Si la nuit, il tousse mais ne se réveille pas, ne faites rien.
Pour laver le nez, il faut des pipettes de sérum physiologiques (pas de spray qui mouillera la narine sans la nettoyer) et beaucoup de courage. Les lavages ne sont pas faciles car votre bébé n’aime pas ça mais c’est la seule solution pour le soulager. Il pourra alors mieux manger et mieux dormir. Allongez-le sur le côté, tenez fermement sa tête (pour ne pas le blesser, il ne faut pas que la tête bouge) et mettez l’embout de la pipette perpendiculairement dans la narine, appuyez fort et le sérum ressortira par l’autre narine si c’est suffisant, sinon il faudra réappuyer voire utiliser une deuxième pipette pour voir l’eau sortir par l’autre narine. Mettez votre bébé sur l’autre côté et recommencez, le deuxième côté est souvent plus facile. Aspirez éventuellement au mouche bébé.
Une fois le soin terminé, prenez le dans vos bras pour lui faire plein de câlins et de bisous.
Petite astuce quand il grandit et se débat : enveloppez pour ce soin votre bébé dans une grande serviette comme si on jouait à la momie ! Il ne pourra pas vous repousser avec ses bras et ses pieds !
Quand un bébé touche ses oreilles, on pense souvent qu’il a mal, que peut-être il a une otite. Si votre bébé est très enrhumé, a de la fièvre, parait douloureux et se réveille en pleurant la nuit, il est possible qu’il ait une otite et il est préférable de consulter.
Le plus souvent votre bébé touche plusieurs fois par jour ses oreilles sans autres symptômes. En fait, c’est un signe que votre bébé est fatigué. Observez-le, il commence à toucher ses oreilles alors qu’il n’a pas dormi depuis longtemps ou que vous savez que son heure de sieste arrive. Quand votre bébé tire sur son oreille, frotte derrière son oreille ou met ses doigts dans son oreille, emmenez le dans son lit en lui faisant un câlin tout calme.
Avant que votre bébé ait une alimentation variée, les selles peuvent changer de couleur, passer du marron foncé au jaune clair.
Alors qu’il ne boit que du lait, les selles peuvent aussi être vertes allant du vert foncé au vert fluo. Il ne s’agit pas d’une infection ou d’un problème digestif embêtant. Le transit s’est juste accéléré sans raison précise.
En cas de gastroentérite, les selles peuvent être vertes aussi puisque la digestion est plus rapide mais les selles sont aussi plus liquides et plus nombreuses (plus de 4 par jour). La couleur verte ne signifie pas qu’il y a une infection quelconque.
Quand votre bébé mange diversifié, les selles auront la couleur parfois des aliments absorbés plutôt orange jour de carottes et verte jour d’épinards par exemple.
En cas de selles blanches ou très claires, il est nécessaire de garder la couche ou prendre une photo, et de montrer rapidement la selle à votre médecin. Si votre bébé a des selles très claires (comme neige) depuis la naissance, il est urgent de consulter un service de pédiatrie.
Il est important de surveiller les selles d’un nourrisson car elles sont le reflet de la quantité d’aliments ingérés et certaines maladies sont découvertes grâce à la couleur des selles dans les premiers mois de vie. Elles sont normales lorsqu’elles sont jaunes, jaune d’or, bronze ou même vertes. En revanche, il faut consulter lorsqu’elles sont blanches, grises couleur mastic, beige clair, rouges ou encore noires. Chez les enfants nourris au sein, les selles sont liquides ou semi-liquides, avec des « grains » et peuvent être très fréquentes.
Le nombre et la consistance des selles sont très variables d’un bébé à l’autre. Lors de l’allaitement maternel exclusif, les selles sont liquides ou semi-liquides, avec des chapelets de petits grains. Elles sont en nombre important le premier mois : de 4 à 8 selles par jour puis s’espacent pour n’avoir plus qu’une à 3 selles par jour. Les premières semaines, une couche bien remplie en urines et en selles est le reflet d’un allaitement qui se déroule bien. Parfois, certains bébés n’ont qu’une selle à deux par semaine, ce qui n’est pas un signe de constipation, si ces dernières ne sont pas dures, que le bébé ne semble pas inconfortable et qu’il grossit bien.
Lors de l’allaitement artificiel, les selles sont « moulées » ou semi liquides, de couleurs jaunes, vertes ou marrons et sont émises à raison d’une à 3 par jour les premiers jours pour atteindre 1 selle quotidienne ou tous les 2 à 3 jours.
On parle de constipation lorsque le bébé émet des selles dures et rares.
À noter qu’il peut ne pas avoir de selles pendant plusieurs jours (surtout chez les enfants allaités au lait maternel). Si l’enfant n’a pas eu de selle depuis plusieurs jours, il faut vérifier que les gaz soient présents et qu’il ne soit pas trop inconfortable. Quand le bébé a des selles dures, difficiles à émettre et assez rares (tous les 3 jours par exemple), alors qu’il est au lait artificiel, on peut le considérer comme constipé.
Ne prenez pas la température de votre bébé chaque jour, faites-le si vous avez un doute sur son état : il est grognon, il est chaud, il ne mange pas …
La prise de température rectale est à éviter ; elle risque d’être désagréable, voire douloureuse pour votre bébé et peut entraîner des saignements. Si vous le faites une ou deux fois, il n’y a pas de risque. Par contre si votre enfant est malade et que vous contrôlez toutes les 4 à 6 heures sa température, les risques de blessure et d’inconfort sont réels.
Il vaut mieux utiliser un thermomètre en axillaire (sous le bras au contact de la peau) attendre la sonnerie en tenant bien le bras et ajouter 0,5°C à 0,9°C (selon la notice). Cette technique peut être répétée aussi souvent que nécessaire sans risque. Le thermomètre infrarouge frontal ou encore l’auriculaire sont également efficaces, de préférence chez les plus grands.
Reportez-vous sur la notice pour vous assurer de les utiliser correctement.
En cas de doute, une prise de température rectale peut être faite ponctuellement car elle est considérée comme étant la plus fiable.
Il faut parfois recontrôler la température car si votre bébé est très couvert, il peut avoir une température anormalement haute mais qui ne correspond pas à la réalité. Déshabillez-le et vérifiez. La fièvre est définie par une température supérieure ou égale à 38°C.
Si votre bébé a moins de 3 mois et a de la fièvre, il faut prendre un avis médical dans la journée et très rapidement s’il a moins d’un mois. Si votre bébé a plus de 3 mois, qu’il mange bien et vous sourit, vous pouvez l’habiller plus légèrement et surveiller sa température quelques heures plus tard. Si la température dépasse 38°5 et qu’il est grognon, vous pouvez lui donner du paracétamol en sirop en fonction de son poids (les suppositoires sont moins efficaces), ne le couvrez pas plus et surtout donnez lui à boire. Vous pouvez recontrôler sa température 4 à 6 heures plus tard selon son état.
Si la fièvre persiste et que votre bébé a d’autres signes (diarrhée, vomissement, toux), il faudra consulter d’autant plus rapidement qu’il est fatigué, qu’il ne joue pas et qu’il ne mange pas ou peu (changement de comportement).
En cas de fièvre bien tolérée de moins de 48h chez un enfant de plus d’un an, sans autre symptôme et changement de comportement associés, il n’est pas utile de consulter dans l’immédiat. Il faut surveiller le comportement de votre enfant, l’évolution de la température et consulter dans tous les cas si la fièvre persiste au-delà de 3 jours. Pour le confort de votre bébé, il est souhaitable de l’habiller léger (pas torse nu) et éviter les bains frais. N’hésitez pas à lui proposer de l’eau très souvent.
Votre bébé est beaucoup plus sensible que vous à la chaleur car son corps est composé de 75 % d’eau.
Pour éviter le phénomène de coup de chaleur, plusieurs astuces existent :
Les extrémités (mains et pieds) d’un bébé sont très souvent froides car les vaisseaux sanguins sont plus fins à cet endroit. Pour savoir si votre bébé a suffisamment chaud, il suffit de poser votre main sur son décolleté : s’il est chaud, cela signifie que votre enfant est suffisamment habillé.
Le Reflux Gastro-oesophagien (ou RGO) correspond à une remontée du bol alimentaire de l’estomac à l’œsophage du bébé. Il se traduit le plus souvent par une régurgitation, c’est à dire à un rejet du lait par la bouche. Les régurgitations apparaissent généralement après le repas ou lors de changement de position ou bien encore lorsque le ventre de bébé est comprimé. Elles sont très fréquentes puisqu’elles concernent environ 2/3 des bébés de 4 à 5 mois ! Elles s’estompent dès lors que l’enfant grandit, commence à manger plus solide, se tient assis et acquière la marche.
Les régurgitations sont sans danger s’il n’y a pas de difficulté d’alimentation ou de digestion, si la croissance de l’enfant est régulière et s’il ne présente pas d’autres symptômes.
En cas de doute, le médecin traitant ou le pédiatre pourront demander des examens complémentaires ou prescrire un traitement médicamenteux.
La vaccination a pour but de protéger les enfants et les individus face à certains microbes qui sont responsables de maladies graves.
Le principe d’un vaccin repose sur l’introduction dans le corps d’un microbe tué ou affaibli ou bien d’une toxine inactive. Cette technique permet au corps de fabriquer un système de défense spécifique à ce microbe ou toxine sans que la personne ne contracte de maladie. De sorte que si le microbe actif se représente dans la vie de l’individu, le corps puisse l’éliminer facilement.
À noter que certaines maladies comme la variole ou la diphtérie ont disparu grâce à la vaccination ! Attention, celles-ci pourraient réapparaître si les individus cessaient de se faire vacciner (rougeole, les oreillons, la rubéole).
11 vaccins sont désormais obligatoires depuis le 1er janvier 2018. Si l’enfant est né en 2018, il faut justifier que les vaccins obligatoires ont été réalisés pour être admis en collectivité (sauf contre indications attestées par un certificat médical).
Pour toute demande relative au vaccin pour soi ou pour son bébé, il est recommandé de consulter son médecin traitant.
Tous les bébés se réveillent la nuit contrairement à l’adulte. C’est leur rythme physiologique de sommeil qui veut cela. Lorsqu’il se réveille, il fait du bruit, bouge, parle, chouine parfois ou encore pleure plus ou moins fort. En dehors des pleurs intenses, essayez d’abord de rendormir bébé par un geste simple, en le faisant le plus discrètement possible sans trop parler : poser votre main sur son ventre ou son front, donnez la tétine, rapprochez le doudou, remettez un mobile calme sans musique… Vous l’aiderez ainsi à apprendre à se rendormir tout seul.
L’autre élément essentiel pour des nuits calmes est votre rituel pour l’endormissement. Si votre bébé s’endort au sein ou dans vos bras systématiquement le soir, il vous réclamera ce même rituel dans la nuit. Comme nous l’avons vu précédemment, les bébés se réveillent quasi systématiquement la nuit et se rappellent comment ils se sont endormis le soir. Il réclame alors à peu près à heure fixe notamment à 3 ou 4 heures du matin le même rituel que celui de la soirée. Ainsi, il peut être intéressant d’apprendre à votre bébé à s’endormir seul après un câlin du soir bien sûr et d’éviter si possible d’associer repas (sein, biberon) et endormissement. Plus vous appliquerez ces règles tôt, vers l’âge de 3 mois environ, plus vous dormirez bien et bébé aussi. Vous serez alors en forme pour profiter de votre bébé la journée et toute la famille y gagnera.
Pour dormir, coucher bébé sur le dos et bien à plat. Ne le couchez pas sur le ventre, sa respiration pourrait être gênée, ni sur le côté car il pourrait basculer sur le ventre.
N’utilisez pas pour autant de système pour maintenir votre bébé sur le dos car ils empêchent ses mouvements.
Lorsque votre enfant est capable de se retourner tout seul, ne l’obligez pas à rester sur le dos.
Utilisez un lit adapté à la taille de votre enfant. S’il comporte des barreaux assurez-vous que l’espacement entre les barreaux soit conforme aux normes réglementaires (4,5 à 6,5cm) pour que le bébé ne puisse pas coincer sa tête entre les barreaux.
Le matelas pour bébé doit avoir les bonnes dimensions par rapport au lit pour éviter la présence d’interstices qui pourraient être dangereux. Le matelas doit présenter le mention « Conforme aux exigences de sécurité ».
Ne laissez pas d’objets mous dans le lit de bébé qui pourraient l’enfouir, recouvrir son visage ou gêner sa respiration. N’utilisez donc pas d’oreiller ou peluches volumineuse.
Si vous souhaitez utiliser un tour de lit, veillez à ce qu’il soit bien adapté à la taille du lit, fin, ferme et non rembourré, et qu’il soit bien attaché au lit. Vous pouvez également l’attacher à l’extérieur du lit.
N’utilisez pas de couettes ou de draps, utilisez une gigoteuse ou un sur-pyjama pour maintenir votre enfant au chaud.
En dessous de 3 ans, n’utilisez pas de couette ou draps pour recouvrir votre enfant dans son lit. Utilisez une gigoteuse ou un sur-pyjama pour habiller bébé la nuit. Veillez alors à ce que la gigoteuse soit bien adaptée à la taille de l’enfant pour éviter qu’il ne glisse à l’intérieur.
Pour vérifier que votre enfant n’a pas trop chaud, placez une main sous sa nuque et vérifier que vous ne sentez pas de transpiration à cette endroit.
Ôtez du lit tout ce qui pourrait gêner l’enfant pendant son sommeil : collier, sucette à cordelette, etc.
La température de la chambre de votre bébé doit se situer entre 18 et 20°C. Pensez à bien l’aérer tous les jours pour renouveler l’air.
Pour aider votre enfant à adopter un rythme différent le jour et la nuit, vous pouvez privilégier l’obscurité pour le sommeil de nuit et la lumière naturelle pour les siestes en journée.
Si vous souhaitez pratiquer le cododo, vous pouvez simplement placer le lit de votre bébé dans la même pièce que celle dans laquelle se situe le votre. Vous pouvez également utiliser un lit spécifique pour le cododo qui comporte un côté ouvert et qui se fixe à votre lit. Dans ce cas veillez à le fixer correctement pour qu’il n’y ait pas d’interstice entre le lit de l’enfant et le vôtre lorsque chacun est allongé sur son matelas.
Le cododo permet de pouvoir facilement prendre son enfant dans son lit pour lui apporter du réconfort, des soins ou une tétée. Cependant une fois cela terminé, veillez à toujours recoucher votre enfant dans son lit avant de vous rendormir, il y sera en sécurité.
Veillez également à ne pas vous endormir avec votre enfant sur un fauteuil ou un canapé et à ne pas faire dormir votre enfant dans le même lit qu’un autre enfant.
Charlotte et Nathalie, 2 dirigeantes expérimentées et engagées sur le plan sociétal, respectivement à la tête de Mégara et Atlantic Santé, sont à l’initiative du projet Bébé Info Service. Grâce à leur rencontre en Mai 2019 au Japon lors du G20 des jeunes entrepreneurs, elles unissent aujourd’hui leurs savoir-faire au service des futurs et jeunes parents, pour les accompagner et répondre aux questions qu’ils peuvent se poser sur l’aventure de la parentalité.