Toutes vos interrogations de futur ou jeune parent sur votre santé ou celle de bébé sont légitimes, en particulier dans le contexte actuel de propagation du COVID-19.
Rassurez vous en contactant gratuitement nos experts en parentalité et recevez un avis professionnel à toutes les questions que vous vous posez !
Nous travaillons directement en lien avec les recommandations du Ministère de la santé et l’appui de professionnels médicaux : Pédiatres, Gynécologues, Puéricultrices, Sages femmes, Nutritionnistes, Écotoxicologues, Diététiciens, Allergologues.
Il s’agit de rester attentif à tout changement de comportement et d’adapter les premières mesures (par exemple : un traitement contre la fièvre, ou contre la diarrhée). Rappelons-le, le virus touche beaucoup moins les plus jeunes que les adultes. Ainsi un enfant a plus de risques de contracter une autre maladie que la COVID-19.
Que faire ?
Pour le petit enfant, il est souvent préférable d’un examen en présentiel ce qui permet également une pesée. On rappelle que les enfants ont peu de risque d’attraper le coronavirus et que les adultes qui l’entourent au cabinet médical portent un masque. Votre enfant peut, par contre, en cette saison présenter des infections plus graves … N’hésitez pas à consulter donc comme vous l’auriez fait avant la pandémie.
Dans certains cas, les retards de consultation peuvent être préjudiciables : déshydratation lors d’une gastroentérite, difficulté respiratoire lors d’une bronchiolite, d’une laryngite, fièvre en rapport avec une pyélonéphrite (infection des reins), d’une méningite …
Il est indispensable de maintenir les consultations de suivi du nouveau-né (premier mois de vie, vaccination, etc.) et des bébés en général notamment une visite mensuelle au moins les 7 premiers mois, puis à 9 mois et à 11 et 12 mois pour les vaccinations.
Entre 12 et 36 mois, il faut encore consulter régulièrement. On peut conseiller ensuite une consultation une fois par an si tout va bien même en cette période. En effet épidémie ou pas, une scoliose peut se constituer rapidement chez un adolescent en croissance rapide, des anomalies de croissance peuvent être détectés, des troubles de l’alimentation , des difficultés de sommeil , des anomalies des apprentissages doivent être pris en charge sans attendre 3 à 6 mois …
NE PAS OUBLIER DE RESPECTER LE CALENDRIER VACCINAL ET DE CONTINUER A ALLER FAIRE VACCINER SES ENFANTS MÊME EN PERIODE DE CONFINEMENT. Notamment pour les enfants plus âgés, pensez au rappel des 6 ans et des 11 ans.
Dans le cadre du confinement, le télétravail est à privilégier lorsqu’il est possible.
Sinon, les recommandations sont les suivantes, quel que soit le terme de la grossesse :
Pour les femmes au 3e trimestre, ou en cas de comorbidité quel que soit le terme de la grossesse :
Si vous avez été positive au Covid-19 au cours du dernier trimestre de la grossesse, et vous êtes guérie au moment de l’accouchement, il est très intéressant d’allaiter votre bébé car les anticorps passent dans le lait maternel et le protègent.
Si vous êtes atteinte du Covid-19 durant l’allaitement, les opinions d’experts s’accordent à dire que vous pouvez continuer d’allaiter avec quelques précautions tant que vous restez contagieuse :
En cas de prise de paracétamol, il n’est pas conseillé d’interrompre l’allaitement, les doses ingérées par la maman ne présentent pas de danger pour le bébé (en veillant à bien respecter les posologies prescrites par le médecin). L’allaitement est conseillé pour ses avantages nutritionnels, immunitaires et relationnels en observant les précautions décrites ci-dessus. Il entretient et développe par ailleurs la relation mère enfant. En aucun cas, un bébé doit porter de masque !
Pour les futures mères non suspectent d’être infectées par la Covid-19, le port du masque chez la femme qui accouche est souhaitable en présence des soignants mais il ne peut en aucun cas être rendu obligatoire. Il est conseillé de se rapprocher de l’équipe de maternité qui vous prendra en charge au moment de l’accouchement pour vous expliquer les mesures barrières mises en place pour vous protéger et protéger l’équipe soignante.
Dans un communiqué de presse, Olivier Véran, Élisabeth Moreno et Adrien Taquet s’associent aux propos du Collège National des Gynécologues-Obstétriciens Français pour rappeler que « la naissance doit rester un moment privilégié même dans ce contexte d’épidémie sachant que chacun doit être attentif au respect des consignes de sécurité données par les personnels des maternités . Les ministres se félicitent par ailleurs des recommandations médicales permettant aux mères d’être accompagnées pendant l’accouchement par leur conjoint ». En effet, l’expérience du 1er confinement a rendu essentielle la présence du conjoint lors de l’accouchement.
Pour plus d’informations, consultez les sites Solidarités-santé.gouv et cngof.fr
Pour l’instant les études sont très rassurantes : les bébés ne présentent le plus souvent que des formes modérées de Covid voire des formes asymptomatiques. Ils ont parfois 38°C, des selles molles et le nez qui coule. Ils sont grognons et toussent un peu.
Les signes ne sont pas spécifiques et le plus souvent non alarmants même chez le tout petit bébé. De plus, ils sont peu ou pas contaminateurs.
Vous avez peut-être entendu parler de la maladie de Kawasaki lié au SARS-Cov-2. C’est une affection que l’on connait depuis plus de 50 ans et qui se soigne très bien en milieu hospitalier.
Le suivi médical permet de s’assurer du bon déroulement de votre grossesse et du développement de votre bébé. Il faut donc bien garder les consultations de suivi de grossesse prévues. Pour les autres cas, téléconsultations par vidéotransmission ou à défaut par téléphone peuvent être proposées.
Renseignez-vous auprès de votre médecin traitant, votre sage-femme, gynécologue ou encore auprès du secrétariat de la maternité où sont réalisés vos suivis.
Si vous ressentez une inquiétude, du stress, de l’angoisse, une insécurité ou un danger, avant, pendant ou après votre grossesse, n’hésitez pas à nous solliciter ou à contacter les professionnels de santé qui vous suivent.
Il est bien sûr autorisé de sortir avec les enfants pour les visites médicales.
Pour le reste, il n’est pas recommandé d’emmener bébé et les enfants pour faire ses courses ou dans des endroits fermés. Il est conseillé de continuer à limiter les sorties avec les enfants.
Toutefois, si vous souhaitez vous promener en famille, il faut veiller à ce que les enfants en bas âge soient gardés en poussette ou bien qu’ils restent auprès de vous. Évitez de sortir trop nombreux et privilégiez les sorties aux endroits et à des heures peu fréquentés.
Il est également important de continuer à respecter les gestes barrières (lavage des mains des adultes et des enfants avant et après les sorties) et les distanciations sociales.
Les gestes barrière sont à respecter au maximum :
Il ne faut pas faire porter de masques aux nouveaux nés et aux bébés. Les enfants peuvent sortir sans risque et si vous devez aller dans un endroit fermé (magasin, pharmacie …) mettez la capote de pluie ou respectez les distances.
Depuis 2015, l’utilisation du Bisphénol A est interdite et la plupart des fabricants ont opté pour un plastique considéré plus sûr pour la fabrication des biberons. Cependant, en raison du manque de recul sur les substituts utilisés et par mesure de précaution, il est préférable d’utiliser des biberons en verre quand vous le pouvez (à la maison par exemple) puisqu’ils résistent mieux aux nettoyages. Ils sont certes un peu plus lourds et plus susceptibles de casser mais sont tout de même très solides.
Le lait maternel ou les préparations infantiles doivent rester l’aliment principal du nourrisson jusqu’à l’âge d’un an. La diversification correspond à l’introduction d’aliments solides dans l’alimentation de bébé. Elle peut être débutée entre 4 mois révolus (début du 5ème) et avant 7 mois. L’objectif de cette première phase de diversification est la découverte des aliments. Il s’agit d’introduire un nouvel aliment après l’autre pour la mise en place du répertoire alimentaire de l’enfant et pour éviter les allergies alimentaires.
Les légumes peuvent être proposés en premier puis environ 15 jours après les fruits. Ils doivent dans un premier temps être toujours cuits. Il est important de présenter un légume et un fruit à la fois, d’éviter les légumes trop riches en fibres (tels que le poivron, salsifis, choux, céleri, petits pois, navet et vert de poireau) et de privilégier les fruits doux en goût et bien mûrs.
Il est conseillé de ne pas limiter les apports en matières grasses car celles-ci jouent un rôle primordial dans le développement du cerveau.
Il est possible d’introduire des farines infantiles avec gluten dans le biberon à partir des 4 mois révolus (les aliments à base de gluten doivent être introduits pour prévenir la maladie cœliaque)
Après 7 mois, l’objectif de la deuxième phase de diversification est de compléter les besoins du nourrisson, de découvrir de nouvelles textures et de mettre en place progressivement les 4 repas par jour. Il s’agit donc d’introduire toutes les catégories d’aliments dont les aliments les plus allergéniques s’il n’y a pas de contre indications médicales (viande, poisson, œuf, produits laitiers, fruits à coque et arachide, céréales).
À 12 mois, l’enfant peut manger de tout.
Quelques précautions :
Le DHA fait partie des matières grasses, plus particulièrement des acides gras Oméga 3. On le retrouve principalement dans les animaux marins (les poissons gras comme le saumon, le thon, le maquereau, le hareng, la sardine et l’anchois, etc).
Le DHA favorise le développement cérébral et nerveux chez l’enfant, c’est pourquoi la nouvelle réglementation des laits infantiles impose entre autres l’ajout d’une teneur conséquente en DHA. Toutes les formules infantiles présentes sur le marché doivent désormais contenir une quantité minimum de DHA qui est 2 fois supérieure aux teneurs jusque-là mises en œuvre dans les laits infantiles. C’est pourquoi le DHA est souvent apporté dans les laits infantiles sous forme d’huile de poisson qui peut donner une odeur et un goût plus iodés.
Concernant le lait maternel, sa teneur en DHA dépend de l’alimentation de la femme allaitante.
La composition des laits infantiles est soumise à une réglementation très stricte fixée par une directive européenne.
Ainsi, même si les marques ont leur propre spécificité, tous les laits infantiles sont spécialement formaulés pour couvrir les besoins nutritionnels du bébé (à noter que le lait maternel reste la meilleure alimentation du nourrisson).
Attention, les boissons végétales (à base par exemple de soja, de riz, d’amande, etc.), ainsi que les laits d’origine animale (par exemple chèvre, ânesse, brebis, jument, etc.) ne conviennent pas aux nourrissons. En effet, ils ne permettent pas de couvrir leurs besoins et peuvent même entraîner une malnutrition avec des conséquences graves. En cas d’intolérance aux protéines de lait de vache ou autre allergie, des préparations pour nourrissons spécifiques peuvent être prescrits par des médecins. De manière générale, en cas de suspicion d’allergie ou d’intolérance, il est important d’en parler au médecin traitant ou pédiatre avant de changer de lait ou d’opter pour un lait spécifique.
Pour réchauffer la nourriture ou même le biberon de bébé, il est préférable d’utiliser des plats en verre ou en porcelaine plutôt qu’en plastique pour éviter que des composants du plastique ne migre dans la nourriture sous l’action de la chaleur.
Dès l’arrêt de la contraception, il est recommandé pour toutes les femmes qui désirent avoir un enfant de se supplémenter en acide folique (vitamine B9) pour favoriser le bon développement de l’embryon, et notamment du futur système nerveux du bébé. Il est nécessaire de prévenir le médecin traitant de ce désir afin qu’il puisse, entre autres, prescrire cette supplémentation.
L’alimentation du futur papa a également son importance, il est conseillé d’avoir une alimentation variée et équilibrée et une activité physique régulière pour les deux futurs parents.
Afin de diminuer les risques d’infection alimentaire, il est important d’être encore plus vigilants sur les règles d’hygiène de base pendant la grossesse :
Certains aliments sont également à éviter pendant la grossesse :
Pour les femmes enceintes qui ne seraient pas immunisées contre la toxoplasmose, quelques conseils viennent s’ajouter aux précédents :
Pendant la grossesse, il est recommandé de :
La consommation d’un goûter permet de faire face aux éventuelles « fringales » et limiter ainsi le grignotage. Cette collation est même conseillée pour faire face aux désordres digestifs liés à la grossesse. Ce quatrième repas peut être composé d’un produit céréalier (pain, biscotte, cracottes, muesli ou céréales natures, biscuits en évitant les plus gras et les plus sucrés), d’un fruit (cru ou cuit sous forme de compote sans sucre ajouté) et/ou d’un produit laitier (fromage, yaourt, fromage blanc, lait)
Les repères alimentaires actualisées pour les femmes enceintes seront bientôt disponibles.
La vitamine B9 est particulièrement importante pendant cette période puisqu’elle joue un rôle dans le développement du système nerveux de l’embryon.
Il existe deux sources principales de vitamine B9 :
Le fer compose l’hémoglobine. Cette substance présente dans notre sang permet d’alimenter tout le corps en oxygène. Or pendant la grossesse, le volume du sang augmente pour alimenter à la fois bébé et continuer à nourrir le reste du corps.
Le fer étant un élément primordial, voici quelques conseils :
L’utilisation du youpala ou du trotteur est inutile et dangereuse car il induit un risque de chutes si vous avez des escaliers, de brûlures si votre enfant s’approche du four ou du radiateur ou encore de choc sur la tête s’il attrape des objets placés en hauteur. De plus, il retarde l’âge de la marche et induira souvent une marche sur la pointe des pieds.
Cela dépend des enfants ; le développement psychomoteur de chaque enfant est différent ; il n’y a aucun danger ni pour son dos ni pour ses hanches à l’installer assis sur vos genoux. Pour la chaise haute, il sera plus confortable s’il est stable, avec les pieds qui reposent sur le marchepied. Certains enfants tiennent bien assis dès 5 mois et d’autres pas avant 9 mois. Donc selon son équilibre, vous pourrez l’installer dans la pièce où vous vous trouvez et même si vous êtes proche, attachez-le avec un harnais 5 points. Certains enfants sont très rapides et peuvent s’extraire de la chaise haute dès que vous avez le dos tourné…
Installé sur sa chaise en toute sécurité, il vous verra bien et vous pourrez lui donner des cuillères en bois et autres vaisselles en plastique, par exemple, pour s’amuser à faire comme vous.
Vous pouvez l’installer au sol (il faut un plan dur et non un lit ou un matelas), sur un tapis d’éveil ou sur une couverture, dès ses deux mois afin de favoriser son développement moteur. Pour cela, mettez-le sur le dos, les jambes et les pieds dénudés car il a besoin de sentir les points d’appuis pour se tourner. Les chaussettes l’empêchent d’écarter les orteils pour appuyer au sol et les pantalons le font glisser alors qu’il a besoin de sentir les points d’appui de ses genoux. Si vous craignez qu’il ait froid, vous pouvez lui mettre un pull.
Installez des petits jouets adaptés à son âge (en évitant les jeux sonores) de part et d’autre de son visage et montrez-les lui. Petit à petit, le bébé aura envie de les attraper et se tournera sur le côté. De là, il passera de lui-même sur le ventre. Quand il sera plus moteur (vers 5-6 mois) vous pourrez l’installer sur un petit matelas en mousse ou en plastique (comme ceux que l’on utilise pour faire de la gymnastique) pour qu’il ne glisse pas, et ce afin de favoriser ses appuis.
C’est au sol que l’enfant prépare la marche. Rien ne sert de brûler les étapes : c’est en le laissant les franchir les unes après les autres, à son rythme, qu’il progressera.
Avant 3 ans, un enfant ne doit pas être exposé aux écrans. Évitez de mettre un enfant dans une pièce où la télévision est allumée, même s’il ne la regarde pas. Ne pas donner une tablette ou un smartphone à un enfant pour le calmer, ni pendant les repas, ni avant de dormir.
Soyez particulièrement attentif en cette période de confinement. Même si les enfants sont amenés à rester plus longtemps devant les écrans pendant cette période de confinement, veillez tout de même à respecter les recommandations ci-dessus.
Il est important de renouveler quotidiennement l’air de l’habitat en ouvrant les fenêtres durant 10 minutes au moins 2 fois par jour même en hiver. Aérez même en cas de pollution de l’air extérieur mais veillez à ouvrir la fenêtre lorsque les particules sont moins denses c’est-à-dire très tôt le matin ou tard le soir.
Pensez à nettoyer régulièrement les bouches d’aération du logement (une fois par trimestre environ). En plus de l’aération, assurez-vous d’avoir un bon système de ventilation, en utilisant par exemple une Ventilation Mécanique Contrôlée, pour permettre de renouveler en permanence l’air et lutter contre l’humidité et les condensations.
Il est fortement déconseillé de fumer à l’intérieur du logement et d’utiliser des bougies parfumées, de l’encens ou des parfums d’intérieur.
Pensez à aérer le logement pendant et après des travaux ou le ménage.
Évitez les cheminées à foyer ouvert qui sont sources de production de monoxyde de carbone.
En cette période de confinement, nous passons beaucoup plus de temps dans notre logement, veillez donc à aérer très régulièrement pour renouveler l’air.
Il est préférable de choisir des babyphones analogiques avec émissions d’ondes non pulsées et déclenchement automatique à la voix. Il est également conseillé de placer le babyphone à plus d’1m50 du lit.
Il est cependant déconseillé d’utiliser l’application iPhone babyphone, car elle émet des hyperfréquences en continue.
Oui il est possible d’utiliser le wifi ou le bluetooth dans la maison avec son bébé avec quelques précautions :
Il est important de bien choisir les matériaux ou meubles installés dans la maison pour éviter d’introduire de nouveaux polluants. Pour cela il est possible de se fier à l’étiquette sur les produits de construction et de décoration indiquant le niveau d’émission de polluants volatils, (dans le cas d’achat de nouveaux meubles, cela ne concerne pas les anciens meubles).
Avant d’installer un nouveau meuble pour la chambre de bébé, le laisser quelques jours dans un endroit très ventilé. Évitez de faire des travaux et de meubler la chambre du bébé dans les deux mois précédant la naissance.
Choisissez des jouets présentant le marquage CE qui atteste de la conformité aux réglementations européennes. De plus, privilégiez les jouets faits de matériaux naturels comme le bois, la laine, le coton.
En cas de jouets en plastique, privilégiez les jouets mentionnant “Sans PVC” ou “Sans phtalate”.
Pour les enfants de moins de 3 ans :
Évitez de faire de travaux ou de meubler la chambre de bébé dans les deux mois précédant la naissance. Évitez de faire des travaux en présence de bébé. Quand vous réalisez des travaux, éloignez les femmes enceintes et les enfants.
Aérez bien pendant et après le bricolage ou les travaux de rénovation ou de décoration.
Pour peindre la chambre du bébé choisissez des peintures à l’eau sans composés organiques volatils. Regardez l’étiquette pour vous assurer du niveau d’émission dans l’air intérieur et pensez à repeindre la chambre au plus tard 2 mois avant la naissance. Enfin, n’oubliez pas de bien aérer la pièce.
Pendant le confinement, pensez à aérer de manière importante si vous réalisez des travaux. Si vous en avez la possibilité, reportez les travaux à une date à laquelle vous ne serez pas amenés à rester dans votre logement.
Il n’y a pas de règle absolue et le plus important est de s’adapter à son bébé.
Si ce dernier n’a pas mangé depuis un long moment, il sera affamé et ne supportera pas d’attendre pendant le change ; il vaudra mieux dans ce cas-là, changer la couche au milieu du repas ou à la fin.
En revanche, si votre bébé s’endort pendant la tétée ou le biberon, il sera plus judicieux de le faire avant le repas afin de le recoucher facilement et de ne pas retarder son endormissement.
Le bain doit être un moment de détente, de jeux et de relations partagé avec bébé ! Vous pouvez le donner à tout moment de la journée, il n’y a pas de règle. Cependant, il peut être intéressant de le donner au même moment pour ritualiser la journée afin de rassurer le bébé (si c’est le matin = tous les matins, si c’est le soir = tous les soirs). Vous pouvez baigner le bébé tous les jours avec un savon végétal et surgras. Certaines équipes de maternité préconisent de ne savonner qu’un jour sur deux et de laver le bébé à l’eau claire les autres jours, dans les 15 jours qui suivent la naissance environ. Il est recommandé de limiter le nombre de produits cosmétiques appliqués sur la peau du bébé car certaines substances peuvent facilement la traverser.
Assurez-vous systématiquement de la température avant de plonger le bébé dans l’eau (36°C-37°C) en trempant votre coude, même si vous possédez un thermomètre de bain. Introduisez le bébé dans l’eau par les pieds, puis les jambes, le siège, le dos. Tenez toujours votre bébé comme on vous l’a montré à la maternité : Sa tête reposant sur votre avant-bras et votre main en pince sous son aisselle. Vous pouvez le faire flotter et jouer avec lui. Sortez-le lorsque l’eau refroidit ou qu’il manifeste de la fatigue. En aucun cas, vous devez laisser votre bébé sans surveillance dans l’eau.
Évitez de savonner votre enfant hors de l’eau sur la table à langer car il y a des risques de chutes du bébé (l’équipement à la maternité est différent de chez soi). De plus, le fait d’être nu entraîne de l’insécurité chez le bébé qui va se mettre à pleurer et entrainera du stress chez les parents. Enfin, être nu et mouillé hors de l’eau va lui faire consommer beaucoup de calories par déperdition de chaleur.
À la sortie du bain, vous pouvez envelopper bébé dans une serviette sèche et réchauffée préalablement sur le radiateur. Essuyez-le soigneusement en commençant par la tête et en finissant par les parties les plus sales. Séchez bien les plis en tamponnant et n’oubliez pas ceux du cou et des aisselles toujours un peu difficile à atteindre .
Il est préférable d’attendre quelques semaines avant de couper les ongles des bébés mais vous pouvez le faire dès que l’enfant commence à se griffer, vers l’âge de 15 jours ou 3 semaines. Pour cela, il vous faut du matériel pour bébé (petits ciseaux bouts ronds ou petit coupe ongles). Touchez son doigt et ne coupez que le bout qui pique ou qui est long. Favoriser ce soin lorsque bébé dort profondément, surtout au début lorsque vous n’êtes pas encore à l’aise, afin qu’il ne s’agite pas trop.
Le choix des couches jetables repose indéniablement sur leur praticité. Aujourd’hui de nombreuses marques se développent offrant une large possibilité de couches jetables aux parents ! Mais pas facile de s’y retrouver et d’être rassuré(e) tant le sujet des couches jetables a fait l’objet de nombreuses discussions. Pour plus d’infos vous pouvez consulter notre E-book « Le guide de la couche« .
Outre l’impact environnemental de la couche jetable dû aux matières premières utilisées, à sa fabrication et à son usage unique, c’est aussi l’innocuité de certains de ses ingrédients qui a été remis en question.
Suite à l’analyse de la composition des couches jetables, des résidus de substances chimiques dangereuses ont été retrouvées dans celles-ci. L’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) a alors recommandé aux fabricants de renforcer les contrôles de fabrication des couches, d’améliorer leur composition et de faire part de plus de transparence envers les consommateurs. De plus, l’agence travaille actuellement sur une proposition réglementaire qui vise à interdire et/ou limiter la présence de nombreuses substances chimiques.
À noter que les marques se sont déjà engagées pour améliorer la composition de leurs couches et indiquent désormais les ingrédients sur les emballages.
Il existe plusieurs labels ou déclarations qui permettent d’y voir plus clair pour se retrouver dans l’univers des couches jetables :
La certification Oeko-Tex standard 100 créé en 1990, garantit de nombreux contrôles pour détecter la présence de substances nocives, sur le produit fini mais également tout au long de la chaîne de fabrication. C’est un label privé qui est contrôlé par des organismes choisis par l’association Oeko-Tex.
Attention le label Oeko-Tex se décline selon 3 visuels différents qui ne garantissent pas tous les mêmes critères : Oeko-tex standard 100 garantit que le produit a été testé sur les substances nocives, alors que le Oeko-tex Leather standard est apposé pour les produits à bases de cuir et que le Oeko-tex Made in green ajoute le critère durable.
Les logos 0% sont souvent suivis des ingrédients exempts du produit. Pour les couches jetables, il est préférable d’en choisir sans lotion, parfums ni colorants.
Le procédé de blanchiment au chlore entraîne la production de résidus toxiques qui peuvent se retrouver dans les couches. Ce logo permet de distinguer les couches jetables qui n’ont pas subi de traitement au chlore.
Les produits portant la mention « hypoallergénique » doivent avoir subi des tests réglementés sur un panel d’utilisateurs. Si le produit présente la mention « Allergènes Contrôlés », il ne doit contenir aucune des substances classées comme allergènes, ni celles listées par les experts de l’ARCAA (Association de recherche clinique en allergologie et asthmologie).
Le Nordic Swan est un label public créé en 1989 par le Conseil Nordique de l’écolabellisation. Il garantit la limitation des impacts environnementaux tout au long du cycle de vie de la couche (production de la couche, énergie nécessaire à la production…) mais exige aussi qu’au moins 50% de fibres de bois utilisées soient certifiées issues de forêts gérées durablement (labels FSC ou PEFC), l’utilisation de coton biologique, le respect de critères « Nordic Ecolabel » pour les mousses utilisées ainsi qu’une réduction de la toxicité humaine et aquatique…
Ce label public créé en 1992 par la commission européenne est certifié par un laboratoire indépendant (AFNOR certification). Il prend en compte principalement des critères sanitaires et environnementaux. L’écolabel européen est apposé sur les produits de protections hygiéniques absorbantes à usage unique (notamment les couches pour bébé). Il prend en compte le cycle de vie des couches (garantissant ainsi un impact environnemental réduit), il interdit certaines substances dangereuses (l’utilisation du Chlore comme agent blanchissant, l’utilisation des teintures sur la couche en contact avec la peau, l’utilisation des parfums…), il limite les traces de plomb et de chrome dans les plastiques composants la couche et garantit qu’au moins 25 % des fibres de bois utilisées soient issues de forêts gérées durablement (Labels FSC ou PEFC)
Il s’agit d’un label privé créé en 2005 et contrôlé par des organismes certificateurs agréés. Il garantit la limitation des impacts environnementaux tout au long du cycle de vie de la couche (production de la couche, énergie nécessaire à la production…) mais aussi l’utilisation d’au moins 95% de fibres issues de l’agriculture biologique dans le cas où la couche porte la mention « biologique », l’éviction des métaux lourds, du formaldéhyde, de solvants aromatiques, d’OGM et du chlore comme agent blanchissant. Enfin, le label GOTS affiche clairement des exigences sociales telles que l’élimination du travail forcé, l’abolition de la discrimination, des horaires décents, la régularité de l’emploi…
Ce label créé en 2009 témoigne de la capacité de renouvellement des produits (le nombre d’étoiles rend compte du pourcentage de matières premières renouvelables). C’est un label géré et contrôlé, par TUV Austria Belgium ou Vinçotte, qui prend en compte l’impact sur l’environnement.
Il s’agit d’un label environnemental international privé créé en 1993 par le FSC (organisme international à but non lucratif). Il assure que les produits sont issus de forêts gérées durablement mais aussi que les pratiques forestières limitent les impacts environnementaux sur la faune, la flore et les populations locales.
Créé en 1999, le label PEFC est un label environnemental Français qui garantit que le produit est issu d’une forêt gérée durablement (respect et maintien de sa biodiversité, respect des sols et eaux…).
Les sites internet et services consommateurs des fabricants de couches jetables permettent de vérifier les labels des marques et leurs engagements en terme de qualité, sécurité des ingrédients et d’impact environnemental.
Les couches lavables présentent plusieurs avantages et sont désormais compatibles avec nos vies modernes !
Tout d’abord, elles sont faciles d’utilisation et d’entretien : système tout en un, tissus imperméables, feuille de protection pour les selles, boutons pression ou à scratch,… rien à voir avec les langes d’auparavant.
Ensuite, elles sont économiques car même si le coût à l’unité est plus cher, le coût de revient est deux à trois fois moins cher que les couches jetables, surtout si elles sont réutilisées pour d’autres enfants.
Enfin, les couches lavables sont aussi plus écologiques, seulement si les recommandations d’utilisation et d’entretien sont bien respectées.
Besoin d’informations supplémentaires ? Notre Ebook consacré au sujet devrait vous aider à en apprendre plus sur le sujet !
L’usage des couches lavables peut entraîner un impact environnemental, dû à la consommation d’eau et d’énergie mais aussi à l’utilisation de lessive pour les nettoyer. Il convient de bien respecter les recommandations suivantes :
Il est aussi possible de louer des couches lavables et de les faire entretenir par une société de nettoyage
Pour en savoir plus sur les couches jetables, n’hésitez pas à lire notre Ebook dédié au sujet !
Il existe 2 grands modèles de couches lavables :
La feuille de protection se dépose au fond de la couche pour récolter les selles. Celle-ci peut être réutilisable ou jetable.
Il est également possible de placer un insert ou une doublure en plus pour augmenter l’absorption si nécessaire (la nuit par exemple).
Il existe également plusieurs tissus différents, et leurs origines peut être très variées (issues de l’agriculture biologique ou non).
Les principales sont les suivantes :
Certains labels peuvent être intéressants à prendre en compte :
La certification Oeko-Tex standard 100 créé en 1990, garantit de nombreux contrôles pour détecter la présence de substances nocives, sur le produit fini mais également tout au long de la chaîne de fabrication. C’est un label privé qui est contrôlé par des organismes choisis par l’association Oeko-Tex.
Attention le label Oeko-Tex se décline selon 3 visuels différents qui ne garantissent pas tous les mêmes critères : Oeko-tex standard 100 garantit que le produit a été testé sur les substances nocives, alors que le Oeko-tex Leather standard est apposé pour les produits à bases de cuir et que le Oeko-tex Made in green ajoute le critère durable.
Le GOTS est un label privé créé en 2005, contrôlé par des organismes certificateurs agréés. Il garantit la limitation des impacts environnementaux tout au long du cycle de vie de la couche (production de la couche, énergie nécessaire à la production…) mais aussi l’utilisation d’au moins 95% de fibres issues de l’agriculture biologique dans le cas où la couche porte la mention « biologique », l’éviction des métaux lourds, du formaldéhyde, de solvants aromatiques, d’OGM et du chlore comme agent blanchissant. Enfin, ce label affiche clairement des exigences sociales telles que l’élimination du travail forcé, l’abolition de la discrimination, des horaires décents, la régularité de l’emploi…
Le Naturtextil, est un label dont le contrôle est assuré par un laboratoire indépendant. Il garantit la fabrication et la production de matières textiles de haute qualité, dans le respect de critères environnementaux et sociaux. Les principaux critères d’obtention sont :
Les sites internet et services consommateurs des marques peuvent être un moyen de vérifier les engagements en termes de qualité et de sécurité des matières utilisées.
Et si vous souhaitez en savoir plus sur les couches lavables, n’hésitez pas à lire notre Ebook dédié à ce sujet !
Choisissez si possible des textiles pour bébé labellisés.
Il est recommandé de préférer des fibres naturelles comme le coton, doux absorbant et bio si possible.
Lavez systématiquement un vêtement avant de le porter une première fois.
Si un produit dégorge trop au premier lavage, lavez le une deuxième fois. Ne pas l’utiliser s’il dégorge encore lors du second lavage.
À éviter :
Tips :
La poussée dentaire, une infection virale, une gastroentérite mais aussi un changement de marque de couche ou des changes trop espacés peuvent entrainer des irritations des fesses et des organes génitaux de votre bébé. La plupart du temps, il s’agit d’irritation et non de mycose.
Il faut savonner au maximum les fesses de votre bébé quand elles sont irritées. Baigner les fesses dans une bassine ou un lavabo, savonnez-les avec un gant ou vos mains (c’est le savon qui retire les germes), rincez et séchez bien partout et dans les plis. La douche est à éviter puisqu’il est difficile de bien tenir votre enfant avec le pommeau en main, et les bébés ont souvent peur du bruit et de la pression de la douche. Vous pouvez appliquer une crème cicatrisante pour les fesses
Lorsque les fesses sont abîmées, n’utilisez pas ou peu le liniment ou les lingettes ou de l’eau seule surtout pour le nettoyage des selles. La clé : c’est le savon. Privilégiez si possible les savons neutres sans parfum (comme par exemple les savons de parapharmacie ou de pharmacie : mustella, bioderma, uriage, aderma, roche posay, avène, etc.)
Les poussées dentaires sont à l’origine de nombreux symptômes dont la plupart sont imaginaires notamment la fièvre. Oui, cela peut étonner mais c’est pourtant une réalité !
Lors des poussées dentaires, votre bébé bave et a envie de tout mordre (ses doigts, les vôtres, les jouets …). La douleur est le plus souvent modérée, bien soulagée par le paracétamol. Les selles sont souvent modifiées, plus molles, plus acides. Ainsi, les fesses peuvent rougir, voire s’irriter.
Les poussées dentaires ne sont pas responsables de fièvre contrairement à une idée reçue très répandue. De nombreux virus avec peu de symptômes sont une cause de fièvre isolée ; le plus souvent cela guérit en 2 à 3 jours. On constate d’ailleurs beaucoup d’épisodes fébriles de ce type pendant les périodes hivernales alors qu’en période estivale, ils sont beaucoup plus rares pourtant les dents poussent quelle que soit la saison !
Ainsi si votre enfant a de la fièvre, parait fatigué et vous inquiète, ne pensez pas que la poussée dentaire est responsable et consultez votre médecin, notamment si la fièvre dure au-delà de 3 jours même si les dents poussent !
La fatigue et/ou les pleurs et/ou les réveils nocturnes sont souvent mis sur le compte des poussées dentaires. Le plus souvent, ces signes sont d’une autre origine. Dans le doute, il ne sera jamais dangereux de donner du paracétamol après avoir vérifié la température.
Mon bébé est enrhumé, éternue, a le nez qui coule, fait des bulles avec son nez, se frotte le nez et commence à tousser surtout en position couchée. Il faut alors lui laver le nez notamment avant l’heure du repas et la nuit s’il se réveille. Si la nuit, il tousse mais ne se réveille pas, ne faites rien.
Pour laver le nez, il faut des pipettes de sérum physiologiques (pas de spray qui mouillera la narine sans la nettoyer) et beaucoup de courage. Les lavages ne sont pas faciles car votre bébé n’aime pas ça mais c’est la seule solution pour le soulager. Il pourra alors mieux manger et mieux dormir. Allongez-le sur le côté, tenez fermement sa tête (pour ne pas le blesser, il ne faut pas que la tête bouge) et mettez l’embout de la pipette perpendiculairement dans la narine, appuyez fort et le sérum ressortira par l’autre narine si c’est suffisant, sinon il faudra réappuyer voire utiliser une deuxième pipette pour voir l’eau sortir par l’autre narine. Mettez votre bébé sur l’autre côté et recommencez, le deuxième côté est souvent plus facile. Aspirez éventuellement au mouche bébé.
Une fois le soin terminé, prenez le dans vos bras pour lui faire plein de câlins et de bisous.
Petite astuce quand il grandit et se débat : enveloppez pour ce soin votre bébé dans une grande serviette comme si on jouait à la momie ! Il ne pourra pas vous repousser avec ses bras et ses pieds !
Quand un bébé touche ses oreilles, on pense souvent qu’il a mal, que peut-être il a une otite. Si votre bébé est très enrhumé, a de la fièvre, parait douloureux et se réveille en pleurant la nuit, il est possible qu’il ait une otite et il est préférable de consulter.
Le plus souvent votre bébé touche plusieurs fois par jour ses oreilles sans autres symptômes. En fait, c’est un signe que votre bébé est fatigué. Observez-le, il commence à toucher ses oreilles alors qu’il n’a pas dormi depuis longtemps ou que vous savez que son heure de sieste arrive. Quand votre bébé tire sur son oreille, frotte derrière son oreille ou met ses doigts dans son oreille, emmenez le dans son lit en lui faisant un câlin tout calme.
Avant que votre bébé ait une alimentation variée, les selles peuvent changer de couleur, passer du marron foncé au jaune clair.
Alors qu’il ne boit que du lait, les selles peuvent aussi être vertes allant du vert foncé au vert fluo. Il ne s’agit pas d’une infection ou d’un problème digestif embêtant. Le transit s’est juste accéléré sans raison précise.
En cas de gastroentérite, les selles peuvent être vertes aussi puisque la digestion est plus rapide mais les selles sont aussi plus liquides et plus nombreuses (plus de 4 par jour). La couleur verte ne signifie pas qu’il y a une infection quelconque.
Quand votre bébé mange diversifié, les selles auront la couleur parfois des aliments absorbés plutôt orange jour de carottes et verte jour d’épinards par exemple.
En cas de selles blanches ou très claires, il est nécessaire de garder la couche ou prendre une photo, et de montrer rapidement la selle à votre médecin. Si votre bébé a des selles très claires (comme neige) depuis la naissance, il est urgent de consulter un service de pédiatrie.
Il est important de surveiller les selles d’un nourrisson car elles sont le reflet de la quantité d’aliments ingérés et certaines maladies sont découvertes grâce à la couleur des selles dans les premiers mois de vie. Elles sont normales lorsqu’elles sont jaunes, jaune d’or, bronze ou même vertes. En revanche, il faut consulter lorsqu’elles sont blanches, grises couleur mastic, beige clair, rouges ou encore noires. Chez les enfants nourris au sein, les selles sont liquides ou semi-liquides, avec des « grains » et peuvent être très fréquentes.
Le nombre et la consistance des selles sont très variables d’un bébé à l’autre. Lors de l’allaitement maternel exclusif, les selles sont liquides ou semi-liquides, avec des chapelets de petits grains. Elles sont en nombre important le premier mois : de 4 à 8 selles par jour puis s’espacent pour n’avoir plus qu’une à 3 selles par jour. Les premières semaines, une couche bien remplie en urines et en selles est le reflet d’un allaitement qui se déroule bien. Parfois, certains bébés n’ont qu’une selle à deux par semaine, ce qui n’est pas un signe de constipation, si ces dernières ne sont pas dures, que le bébé ne semble pas inconfortable et qu’il grossit bien.
Lors de l’allaitement artificiel, les selles sont « moulées » ou semi liquides, de couleurs jaunes, vertes ou marrons et sont émises à raison d’une à 3 par jour les premiers jours pour atteindre 1 selle quotidienne ou tous les 2 à 3 jours.
On parle de constipation lorsque le bébé émet des selles dures et rares.
À noter qu’il peut ne pas avoir de selles pendant plusieurs jours (surtout chez les enfants allaités au lait maternel). Si l’enfant n’a pas eu de selle depuis plusieurs jours, il faut vérifier que les gaz soient présents et qu’il ne soit pas trop inconfortable. Quand le bébé a des selles dures, difficiles à émettre et assez rares (tous les 3 jours par exemple), alors qu’il est au lait artificiel, on peut le considérer comme constipé.
Ne prenez pas la température de votre bébé chaque jour, faites-le si vous avez un doute sur son état : il est grognon, il est chaud, il ne mange pas …
La prise de température rectale est à éviter ; elle risque d’être désagréable, voire douloureuse pour votre bébé et peut entraîner des saignements. Si vous le faites une ou deux fois, il n’y a pas de risque. Par contre si votre enfant est malade et que vous contrôlez toutes les 4 à 6 heures sa température, les risques de blessure et d’inconfort sont réels.
Il vaut mieux utiliser un thermomètre en axillaire (sous le bras au contact de la peau) attendre la sonnerie en tenant bien le bras et ajouter 0,5°C à 0,9°C (selon la notice). Cette technique peut être répétée aussi souvent que nécessaire sans risque. Le thermomètre infrarouge frontal ou encore l’auriculaire sont également efficaces, de préférence chez les plus grands.
Reportez-vous sur la notice pour vous assurer de les utiliser correctement.
En cas de doute, une prise de température rectale peut être faite ponctuellement car elle est considérée comme étant la plus fiable.
Il faut parfois recontrôler la température car si votre bébé est très couvert, il peut avoir une température anormalement haute mais qui ne correspond pas à la réalité. Déshabillez-le et vérifiez. La fièvre est définie par une température supérieure ou égale à 38°C.
Si votre bébé a moins de 3 mois et a de la fièvre, il faut prendre un avis médical dans la journée et très rapidement s’il a moins d’un mois. Si votre bébé a plus de 3 mois, qu’il mange bien et vous sourit, vous pouvez l’habiller plus légèrement et surveiller sa température quelques heures plus tard. Si la température dépasse 38°5 et qu’il est grognon, vous pouvez lui donner du paracétamol en sirop en fonction de son poids (les suppositoires sont moins efficaces), ne le couvrez pas plus et surtout donnez lui à boire. Vous pouvez recontrôler sa température 4 à 6 heures plus tard selon son état.
Si la fièvre persiste et que votre bébé a d’autres signes (diarrhée, vomissement, toux), il faudra consulter d’autant plus rapidement qu’il est fatigué, qu’il ne joue pas et qu’il ne mange pas ou peu (changement de comportement).
En cas de fièvre bien tolérée de moins de 48h chez un enfant de plus d’un an, sans autre symptôme et changement de comportement associés, il n’est pas utile de consulter dans l’immédiat. Il faut surveiller le comportement de votre enfant, l’évolution de la température et consulter dans tous les cas si la fièvre persiste au-delà de 3 jours. Pour le confort de votre bébé, il est souhaitable de l’habiller léger (pas torse nu) et éviter les bains frais. N’hésitez pas à lui proposer de l’eau très souvent.
Tous les bébés se réveillent la nuit contrairement à l’adulte. C’est leur rythme physiologique de sommeil qui veut cela. Lorsqu’il se réveille, il fait du bruit, bouge, parle, chouine parfois ou encore pleure plus ou moins fort. En dehors des pleurs intenses, essayez d’abord de rendormir bébé par un geste simple, en le faisant le plus discrètement possible sans trop parler : poser votre main sur son ventre ou son front, donnez la tétine, rapprochez le doudou, remettez un mobile calme sans musique… Vous l’aiderez ainsi à apprendre à se rendormir tout seul.
L’autre élément essentiel pour des nuits calmes est votre rituel pour l’endormissement. Si votre bébé s’endort au sein ou dans vos bras systématiquement le soir, il vous réclamera ce même rituel dans la nuit. Comme nous l’avons vu précédemment, les bébés se réveillent quasi systématiquement la nuit et se rappellent comment ils se sont endormis le soir. Il réclame alors à peu près à heure fixe notamment à 3 ou 4 heures du matin le même rituel que celui de la soirée. Ainsi, il peut être intéressant d’apprendre à votre bébé à s’endormir seul après un câlin du soir bien sûr et d’éviter si possible d’associer repas (sein, biberon) et endormissement. Plus vous appliquerez ces règles tôt, vers l’âge de 3 mois environ, plus vous dormirez bien et bébé aussi. Vous serez alors en forme pour profiter de votre bébé la journée et toute la famille y gagnera.
Pour dormir, coucher bébé sur le dos et bien à plat. Ne le couchez pas sur le ventre, sa respiration pourrait être gênée, ni sur le côté car il pourrait basculer sur le ventre.
N’utilisez pas pour autant de système pour maintenir votre bébé sur le dos car ils empêchent ses mouvements.
Lorsque votre enfant est capable de se retourner tout seul, ne l’obligez pas à rester sur le dos.
Utilisez un lit adapté à la taille de votre enfant. S’il comporte des barreaux assurez-vous que l’espacement entre les barreaux soit conforme aux normes réglementaires (4,5 à 6,5cm) pour que le bébé ne puisse pas coincer sa tête entre les barreaux.
Le matelas pour bébé doit avoir les bonnes dimensions par rapport au lit pour éviter la présence d’interstices qui pourraient être dangereux. Le matelas doit présenter le mention « Conforme aux exigences de sécurité ».
Ne laissez pas d’objets mous dans le lit de bébé qui pourraient l’enfouir, recouvrir son visage ou gêner sa respiration. N’utilisez donc pas d’oreiller ou peluches volumineuse.
Si vous souhaitez utiliser un tour de lit, veillez à ce qu’il soit bien adapté à la taille du lit, fin, ferme et non rembourré, et qu’il soit bien attaché au lit. Vous pouvez également l’attacher à l’extérieur du lit.
N’utilisez pas de couettes ou de draps, utilisez une gigoteuse ou un sur-pyjama pour maintenir votre enfant au chaud.
En dessous de 3 ans, n’utilisez pas de couette ou draps pour recouvrir votre enfant dans son lit. Utilisez une gigoteuse ou un sur-pyjama pour habiller bébé la nuit. Veillez alors à ce que la gigoteuse soit bien adaptée à la taille de l’enfant pour éviter qu’il ne glisse à l’intérieur.
Pour vérifier que votre enfant n’a pas trop chaud, placez une main sous sa nuque et vérifier que vous ne sentez pas de transpiration à cette endroit.
Ôtez du lit tout ce qui pourrait gêner l’enfant pendant son sommeil : collier, sucette à cordelette, etc.
La température de la chambre de votre bébé doit se situer entre 18 et 20°C. Pensez à bien l’aérer tous les jours pour renouveler l’air.
Pour aider votre enfant à adopter un rythme différent le jour et la nuit, vous pouvez privilégier l’obscurité pour le sommeil de nuit et la lumière naturelle pour les siestes en journée.
Si vous souhaitez pratiquer le cododo, vous pouvez simplement placer le lit de votre bébé dans la même pièce que celle dans laquelle se situe le votre. Vous pouvez également utiliser un lit spécifique pour le cododo qui comporte un côté ouvert et qui se fixe à votre lit. Dans ce cas veillez à le fixer correctement pour qu’il n’y ait pas d’interstice entre le lit de l’enfant et le vôtre lorsque chacun est allongé sur son matelas.
Le cododo permet de pouvoir facilement prendre son enfant dans son lit pour lui apporter du réconfort, des soins ou une tétée. Cependant une fois cela terminé, veillez à toujours recoucher votre enfant dans son lit avant de vous rendormir, il y sera en sécurité.
Veillez également à ne pas vous endormir avec votre enfant sur un fauteuil ou un canapé et à ne pas faire dormir votre enfant dans le même lit qu’un autre enfant.
A votre sortie de maternité vous avez la possibilité, et il est même conseillé, d’être suivie vous et votre bébé par une sage-femme à la maison. Selon les établissements, ces visites sont organisées au sein de la maternité au cours de votre séjour en suite-de-naissances par des agents de la CPAM, dans d’autres cas, il vous revient de contacter directement la sage-femme libérale.
Dans l’idéal, il est conseillé de prendre contact avec une sage-femme en cours de grossesse afin de planifier ces visites. Cet accompagnement à domicile dans les premiers jours de votre post-partum seront l’occasion pour vous d’évoquer avec une sage-femme votre vécu de l’accouchement, poser vos questions sur l’allaitement, les soins de bébé, partager et être conseillée sur vos possibles difficultés.
La prise en charge est de 100% dès que les visites ont lieu jusqu’au 12ème jour après la naissance de votre bébé puis à hauteur de 70% au-delà. Vous pouvez également vous rendre dans les locaux de la Protection Maternelle et Infantile (PMI) où vous serez reçue par des infirmières puéricultrices, des sages-femmes ou des pédiatres.
Parfois, des infirmières puéricultrices peuvent se rendre à domicile pour réaliser cet accompagnement. Pour se faire, il est conseillé de prendre contact au préalable avec l’antenne de PMI la plus proche de chez vous. Enfin, 6 à 8 semaines après votre accouchement, vous bénéficiez d’une visite prise en charge à 100% (tarif de base) auprès du professionnel de santé ayant réalisé votre suivi de grossesse (sage-femme, gynécologue-obstétricien, médecin traitant). C’est la « visite post-natale ». Au cours de celle-ci est réalisé un examen gynécologique, est rediscuté votre moyen de contraception, sont prescrites les séances de rééducation périnéales et abdominales.
Cette visite est également importante pour faire le point sur votre corps et comment vous vous sentez plus globalement.
Tous les enfants nés en France bénéficient du programme national de dépistage des maladies rares.
Ces maladies peuvent être très graves si elles ne sont pas dépistées et prises en charge précocement. L’objectif est donc de les dépister le plus tôt possible afin de limiter leurs manifestations, les complications et de mettre en place le traitement adapté.
Il s’agit principalement de maladies génétiques (la phénylcétonurie, l’hypothyroïdie congénitale, l’hyperplasie congénitale des surrénales, la mucoviscidose, le déficit en MCAD (Medium-Chain-Acyl-CoA Déshydrogènase) ainsi que la drépanocytose pour les familles à risque). Ce dépistage est réalisé par une sage-femme ou une infirmière puéricultrice par prélèvement de quelques gouttes de sang au talon de votre bébé sur un buvard entre le 2ème et le 3ème jour après sa naissance au cours du séjour en maternité.
Les parents sont informés des résultats uniquement s’ils sont anormaux afin de programmer une consultation auprès d’un médecin référent et de mettre en place le traitement. A ce dépistage s’ajoute celui de la surdité néonatale qui est réalisé également au cours du séjour en maternité.
Les résultats sont immédiats et inscrits dans le carnet de santé de votre enfant.
Immédiatement après la naissance, si vous le souhaitez et que les conditions le permettent, vous pourrez bénéficier du contact en peau-à-peau avec votre bébé.
Il s’agit de poser votre bébé nu, dès ses premières minutes de vie, sur votre poitrine nue et ce, pour un temps prolongé. Au préalable, la sage-femme s’assure par l’examen clinique de votre enfant et le vôtre que cette installation est possible.
Lors du peau-à-peau, la mère est installée en position semi-assisse. Le bébé quant à lui, est positionné verticalement, de face contre la poitrine maternelle, la tête tournée sur le côté, nez parfaitement dégagé et les jambes fléchies. C’est la position dite « en grenouille ». Une autre position dite « enroulée sur le sein » est possible. Le ventre du bébé est alors contre le sein maternel, le bras du bébé passe sous l’aisselle de la mère, les pieds du bébé sont l’un contre l’autre et sa tête est posée contre la poitrine et au-dessus du sein maternel. Le nez du bébé est toujours dégagé. Dans cette position la mère et le nouveau-né se regardent plus naturellement.
Des études ont montré que ce contact intime favorisait le lien d’attachement et les interactions avec la mère, permettait de lutter contre l’hypothermie du bébé et favorisait l’allaitement. Les bébés sont généralement plus calmes, pleurent moins et tètent plus aisément. Les soins tels que la pesée, le soin du cordon et l’examen complet de votre bébé sont alors réalisés à l’issu de ce contact prolongé avant le passage dans votre chambre.
Le peau-à-peau avec votre bébé peut être reporté ou raccourci en cas d’indication médicale pour votre bébé ou pour vous-même mais également si l’équipe soignante n’est pas disponible pour assurer cet accompagnement en toute sécurité (surveillance du bien-être et de la position adaptée). Quoi qu’il en soit, si vous n’êtes pas disponible, prête ou ne le souhaitez tout simplement pas, le peau-à-peau avec votre bébé pourra être réalisé avec l’autre parent ou ultérieurement dans le service de suite-de-couche avec l’aide de l’équipe soignante qui sera là pour vous accompagner avec respect quel que soit votre choix.
En France, il est possible d’accoucher dans des Maternités publiques, des Clinques, des Maisons de Naissances ou en plateau technique.
Quelles différences ?
Les Maternités publiques et Cliniques sont les lieux d’accouchement « traditionnels » qui disposent de professionnels et de matériels adaptés à la prise en charge des mères et des nouveau-nés. Il existe néanmoins 3 grands types d’établissements : les maternités de type 1, les maternités de type 2 et les maternités de type 3.
Les types de maternités sont définis selon les moyens de prise en charge du nouveau-né. Les maternités de type 1 disposent d’un service de pédiatrie et prennent en charge les grossesses normales sans complications maternelles et/ou fœtales. Les maternités de type 2 disposent d’un service de néonatologie et prennent en charge les nouveau-nés prématurés (étant né au moins à 32 SA voir 31 SA selon les établissements) et les grossesses à risques modérés de complications maternelles et/ou fœtales. Les maternités de type 3 disposent d’un service de néonatologie et de réanimation-néonatale. Elles prennent en charge les nouveau-nés grands prématurés et les grossesses à risques sévères de complications maternelles et/ou fœtales.
Si la maternité la plus proche de votre domicile ne répond pas à vos besoins au moment de la naissance de votre enfant, l’équipe de cette maternité vous proposera un transfert dans la maternité adaptée à votre prise en charge. Inversement, même si votre grossesse est normale et que la maternité la plus proche est une maternité de type 3, vous bénéficierez d’une prise en charge adaptée à votre besoin. Vous pourrez par exemple profitez de la salle « nature » si la maternité en dispose et que le travail et l’accouchement le permettent.
Les Maisons de naissance sont des établissements où les patientes sont prises en charge uniquement par des sages-femmes. L’objectif de ces structures est de proposer une « prise en charge globale dans le respect de la physiologie » (accouchement le moins médicalisé possible). Le suivi de grossesse, la préparation à la naissance et à la parentalité, l’accouchement, la surveillance après l’accouchement (2 heures) sont assurés par les sages-femmes de la Maison de naissance. Au-delà des 2 heures, la patiente et son bébé retournent à domicile mais bénéficient toujours d’un suivi par une sage-femme. Cet accompagnement sera organisé avant sa sortie. Bien que ces structures soient autonomes, il existe une proximité géographique et un partenariat avec une maternité. Les conventions établies entre les deux structures garantissent la qualité et la sécurité des soins. L’accès à ces maternités permettent notamment de transférer la patiente et/ou le nouveau-né en cas de risque, d’apporter les soins adaptés si nécessaire ou tout simplement de bénéficier d’une analgésie péridurale en cours de travail si la patiente le souhaite.
Les patientes qui décident d’accoucher en Maisons de naissance doivent s’inscrire le plus tôt possible au cours de la grossesse et ne doivent pas présenter de facteurs de risque.
Lorsque vous décidez d’accoucher en plateau technique, le suivi de la grossesse est réalisé par une sage-femme libérale à son cabinet. Au moment de l’accouchement, cette même sage-femme vous accompagne tout au long du travail, réalise l’accouchement et la surveillance qui s’en suit (2 heures) au sein d’une maternité « partenaire ». Tout comme les Maisons de Naissances, au-delà des 2 heures suivant l’accouchement, la patiente retourne à domicile et la sage-femme assurera le suivi post-partum chez la patiente. La sage-femme bénéficie des moyens matériels et humains de la maternité. Elle ne prend, en revanche, que vous en charge.
L’accouchement à domicile, quant à lui, n’est pas reconnu dans la législation française et les assureurs ne permettent pas aux sages-femmes de souscrire l’assurance adéquate à ce type d’accompagnement. Pour tout renseignement, vous pouvez vous rendre sur le site : https://www.apaad.fr/
Au cours de votre grossesse, en parallèle de votre suivi médical (consultations et échographies), vous pouvez bénéficier de cours de préparation à la naissance et à la parentalité. Ces cours ont pour objectif de vous accompagner dans votre projet de naissance, enrichir vos connaissances sur la grossesse, l’accouchement, votre futur enfant et la parentalité, renforcer votre confiance en vous, soutenir votre rôle de parent en devenir, prévenir les difficultés éventuelles et favoriser les échanges entre vous et les professionnels de santé.
Ces séances sont réalisées le plus souvent par une sage-femme (libérale, hospitalière ou de PMI) mais peuvent l’être également par un médecin. Elles sont assurées en cabinet libéral, à l’hôpital, à domicile, en PMI ou encore par visio-conférence depuis la crise COVID. Elles sont accessibles à toutes les femmes enceintes sans exception et sont prises en charge à 100%. Chaque séance dure au minimum 45 minutes.
Elles sont au nombre de 8 et peuvent être découpées ainsi :
L’Entretien Prénatal Précoce est proposé systématique à toute femme enceinte. Il est réalisé au cours du 1er trimestre de la grossesse ou plus tard si cela n’a pas été possible avant. Cet entretien est individuel ou en couple. C’est un temps d’écoute et d’échange privilégié avec une sage-femme ou un médecin au cours duquel vous bénéficiez d’information sur la grossesse, la naissance et votre futur bébé. Vous pourrez évoquer vos besoins, vos attentes et vos questionnements. C’est aussi l’occasion de vous mettre en contact ou de vous renseigner sur les professionnels de santé et structures à votre disposition. Les séances de Préparation à la naissance et à la parentalité ont lieu en individuel ou en groupe.
Il existe différents types de Préparation :
Vous avez donc la possibilité de choisir le type de préparation qui s’adaptera au mieux à vos besoins au moment de votre grossesse.
L’examen qui vous permet de connaitre le sexe de votre bébé est l’échographie.
Au cours d’une grossesse sans particularité, vous bénéficiez de trois échographies (12 SA, 22 SA, 32 SA). Le sexe de votre bébé est visible nettement à l’échographie à partir de 14 SA si la position de votre bébé le permet. Ainsi, en l’absence de complication, le sexe de votre bébé est connu lors de l’échographie du 2ème trimestre soit au 5ème mois de grossesse (aux alentours de 22 SA).
Dans certains cas, il sera possible de le connaitre dès l’échographie du 1er trimestre soit au 3ème mois de grossesse (aux alentours de 12 SA). Pour ce faire, l’échographiste doit être expérimenté et votre bébé bien positionné.
Dès le début de votre grossesse, il est important de consulter auprès d’un médecin généraliste, d’un gynécologue-obstétricien ou d’une sage-femme pour mettre en place votre suivi. Ce suivi consiste en une visite médicale une fois par mois avec l’un des professionnels ci-dessus ainsi que de trois échographies (1er trimestre, 2ème trimestre et 3ème trimestre de grossesse). Il est possible que des consultations et/ou des échographies supplémentaires soient réalisées en fonction de vos antécédents médicaux et du déroulement de votre grossesse. Parfois des consultations en urgences sont nécessaires.
Mais pour quels motifs ? Et où consulter ?
Dans les situations suivantes, il est indispensable de consulter aux urgences de la maternité :
Au moindre doute vous pouvez appeler aux urgences de la maternité et expliquer vos symptômes ou inquiétudes. Un professionnel de santé pourra alors vous indiquer ce qui sera le plus adapté dans votre situation. Concernant les symptômes /maladies non liés à la grossesse ou peu urgents tels qu’une angine, une gastro-entérite, une infection urinaire, une mycose… votre médecin traitant ou votre sage-femme libérale pourront vous prendre en charge.
Les nausées sont fréquentes en début de grossesse. Elles interviennent généralement entre la 4ème et la 8ème semaine de grossesse et se terminent vers la 16ème semaine.
Comment diminuer ou arrêter ces nausées ?
D’abord, des mesures diététiques simples peuvent suffire, telles que le fractionnement des repas et l’hydratation en faible quantité mais fréquente. Il est aussi possible de consulter auprès d’une diététicienne qui pourra vous conseiller plus largement sur les aliments mieux tolérés en fonction de vos goûts et de vos besoins.
Concernant les traitements, le gingembre (seul sans association à raison de 1g/j maximum) a montré son efficacité (capsule ou gélule). Si cela ne suffit pas, votre médecin ou votre sage-femme peut également vous prescrire des médicaments dits « antiémétiques », c’est-à-dire qui stoppent les vomissements ainsi que des vitamines pour combler les carences éventuelles.
L’acuponcture est une méthode non médicamenteuse qui est également adaptée pour lutter contre les nausées.
Parfois, il sera nécessaire d’interrompre pendant quelques jours l’activité professionnelle au profit du repos car les nausées et vomissements ne permettent pas de poursuivre le travail (arrêt de travail). En cas de gêne importante, il est recommandé d’en parler à votre médecin ou votre sage-femme afin de mettre en place un traitement adapté et si besoin de réaliser des examens (prise de sang, analyse d’urine…). En effet, dans certaines situations les nausées et vomissements nécessitent une hospitalisation : perte de poids trop importante, impossibilité de s’alimenter, déshydratation…
Charlotte et Nathalie, 2 dirigeantes expérimentées et engagées sur le plan sociétal, respectivement à la tête de Mégara et Evidence Santé, sont à l’initiative du projet Bébé Info Service. Grâce à leur rencontre en Mai 2019 au Japon lors du G20 des jeunes entrepreneurs, elles unissent aujourd’hui leurs savoir-faire au service des futurs et jeunes parents, pour les accompagner et répondre aux questions qu’ils peuvent se poser sur l’aventure de la parentalité.